Diana Ronsin, la promotrice et mécène de la mode veut poursuivre son soutien aux jeunes créateurs ivoiriens.

Publié le 29 mars, 2021

Diana Ronsin, la promotrice et mécène de la mode, a créé un évent pour soutenir une vingtaine de créateurs touchés de plein fouet par de la pandémie de la Covid-19. Au terme de l’évènement visité par plusieurs personnalités, l’initiatrice de Diana’s Concept Exibition, 1ère édition, par ailleurs présidente de l’Association des jeunes créateurs africains (AJCA), s’est confiée à VoixVoie De Femme.

Pourquoi tenez-vous cette exposition maintenant en cette période de Covid-19?

Nous voulons venir en aide aux créateurs, plus particulièrement aux jeunes créateurs africains qui ont subi de plein fouet la pandémie de la Convid-19.

Depuis l’apparition du coronavirus, les acteurs et les créateurs ont été démunis.

Il fallait les réorganiser. Cela devrait se faire au niveau de nos couturiers, au niveau de l’approvisionnement des marchés en tissus et autres accessoires, parce que les avions qui transportaient ces produits, ne viennent plus comme avant.

En quoi est-ce que cette exposition peut être profitable pour ces créateurs sinistrés ?

Cette exposition permettra de booster leurs ventes. Et les 20 créateurs qui ont été choisis pour l’exposition Diana Concept Exhibition, première édition y trouve une bonne opportunité.

Avez-vous vraiment le sentiment d’avoir atteint votre objectif avec ses deux jours seulement d’exposition ?

A la fin de la première journée du samedi ( 27 mars 2021, ndlr), j’ai fait un point auprès des différents créateurs. J’ai constaté que tout le monde était satisfait. Nous avons reçu plusieurs clients, plusieurs personnalités qui nous ont visités les stands. Notamment la Première dame Simone Gbagbo. Elle est venue et elle nous a honorés par sa présence. Je profite pour lui dire merci.

Pourquoi vous vous êtes limitées à seulement 20 créateurs alors que la Côte d’Ivoire en compte plus que ce nombre ?

Effectivement, dès que j’ai annoncé l’événement, j’ai eu une soixantaine de créateurs qui voulaient y participer. Vous comprenez que ce besoin est pressent chez les créateurs qui ont vraiment subi les conséquences de cette pandémie qui réduit les mouvements dans le monde. Mais le budget disponible pour l’organisation nous a contraints à une sélection drastique de 20 créateurs. J’ai préféré privilégier ceux qui se distinguaient par rapport à la valorisation du textile africain. Parce que le thème de l’exposition est : « La valorisation du textile tissé africain ».

J’ai privilégié 8 créateurs de mode qui travaillent dans le textile depuis au moins quinze ans. J’ai ensuite choisi 12 autres qui sont de jeunes créateurs.

Quel regard portez-vous sur le textile africain ?

Le textile africain se vend très bien. Mais quand on est créateurs, on ne se contente pas seulement du textile africain. Il faut d’autres accessoires. Il faut par exemple des boutons, une fermeture éclair… Bref, il faut différents éléments qui rentrent en ligne de compte.

A cause de la Convid-19, on a encore du mal à trouver tous ces matériaux dont les créateurs de mode ont besoin.  Mais il faut se réjouir du fait que le textile africain est très prisé sur le marché.

TBO

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