Publié le 15 juin, 2021

A Korhogo, l’atelier de coiffure de Silué Aimée est connu de tout le quartier Latonnon. Quand elle reçoit ce samedi 5 juin l’équipe de VoixVoie De Femme, c’est avec joie que cette mère de famille raconte son histoire.

L’histoire qui l’a conduit à embrasser le métier de coiffeuse, depuis la petite enfance. « Depuis le primaire, je tressais déjà mes camarades ». Une passion qui n’était pas toujours bien vue par son père et sa mère. Ils souhaitaient que Silué Aimé se concentre sur ses études pour se frayer une carrière de fonctionnaire. Malgré les nombreuses menaces des parents pour lui permettre de prendre goût aux études, elle ne cèdera pas. « Un matin de l’année 1999, mon père accepte de me laisser réaliser son rêve », se souvient l’entrepreneur qui détient aujourd’hui ‘’Aimée Coiffure’’, l’un des salons de coiffure les plus achalandés de la capitale du Poro. « La coiffure pour moi est une passion », assure-t-elle. Tout en soulignant que ce métier lui permet de vivre « une vie heureuses ». « Je parviens à me prendre en charge et à subvenir à mes besoins ».

Aimée Coiffure a la particularité de coiffer et les hommes et les femmes. A cela, s’ajoute les spécialités comme la manicure et la pédicure. Grace à la diversification de ses activités, Aimée Coiffure a vu son chiffre d’affaires s’augmenter. « J’emploie trois coiffeuses et un coiffeur », indique-t-elle. Grace à la diversification de ses activités et la qualité du service, ‘’Aimée Coiffure’’ s’est fait une notoriété.

Les difficultés

Comme toutes les autres entreprises du pays, ‘’Aimée C7oiffure’’ a souffert de la crise sanitaire de la Coviud-19. « Les choses se sont nettement  améliorées à présent », se félicite la cheffe d’entreprise. Elle se souvient surtout de l’année 2020 où la mise en application des mesures restrictive du gouvernement leur avait imposé le chômage. « C’était difficile ». Mais Silué Aimée assure que ‘‘la vie est ainsi faite’’. « C’est pourquoi, j’encourage les jeunes à prendre à cœur leurs métiers, parce qu’il n’y a pas de sot métier ». Elle invite également le gouvernement ivoirien à soutenir le secteur privé et surtout les jeunes artisans et entrepreneurs.

Silué N’Gana

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