Publié le 1 novembre, 2021

En Côte d’Ivoire, la vie devient de plus en plus chère et les populations s’en plaignent constamment. La récente manifestation dans les rues d’Abidjan (juillet 2021) de l’Initiative citoyenne contre la cherté de la vie du fait de la hausse des prix des produits de première nécessité en est la parfaite illustration. Malgré ce fait, l’inquiétude demeurre et la réalité aussi…

Une enquête de la banque mondiale réalisée en 2020 sur le classement de l’indice du capital humain (0,38) en Côte d’Ivoire et publiée sur le site de l’institution financière internationale en 2021, estime le taux de pauvreté du pays à « 39,4% » et révèle une augmentation du nombre de pauvres en zones rurales. Ce rapport indique toutefois que la situation sanitaire mondiale a fortement affecté les ménages et les entreprises ivoiriens et a entrainé un ralentissement de l’économie à 1,8% en 2020. Selon Sika Finance, l’inflation en Côte d’Ivoire a atteint un nouveau pic de 5,2% en septembre 2021, en rythme annuel, après la hausse de 4,7% en août, soit son niveau le plus élévé depuis le mois de juin 2011. Les principales sources de cette accélération de la hausse du niveau général des prix proviennent des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées, du transport, de la communication, de l’enseignement…


Pour être à l’abri de tout ceci il faut, selon l’Entrepreneur et Investisseur, Pierre Fabrice Adon « arriver à atteindre une liberté financière ». Ce qui poursuit-il exige à chaque personne d’avoir au moins « 3 ou 4 sources de revenus », sinon bien plus. Confie celui qui est par ailleurs Coach en gestion efficiente des finances personnelles à Voix Voie de Femme, lors d’une interview réalisée le jeudi 7 octobre 2021.


« Ce qui est plus simple c’est la location »


« Comme on le dit dans le jargon populaire, « on ne met pas tous ses oeufs dans le même panier ». Chacun doit avoir au moins 3 ou 4 sources de revenus pour atteindre la liberté financière. Ce qui est plus simple, c’est la location. Aujourd’hui on loue tout. Les assiettes, machines, les vêtements pour des occasions…
Un salarié est payé chaque 30 jours. Si ce dernier fait de la location de résidences meublées, met en place une blanchisserie, un commerce… il aura des revenus supplémentaires par jour, par semaine, par mois… tout dépend du business. A mesure que les entrées financières se multiplient, il peut entrer dans d’autres business. L’objectif, c’est d’être libre financièrement. On ne fait pas ce qu’on aime au départ, mais ce qui peut nous permettre de rentabiliser. Une fois que vos revenus vous permettent de vivre sans fournir d’efforts, vous avez atteint la liberté financière », indique-t-il.


Il poursuit:  » En 2020, alors que la crise à coronavirus avait agit sur les revenus de tous, j’ai vu beaucoup de personnes qui avaient un bon salaire voir leur entreprise fermer du jour au lendemain. Elles dépendaient d’une seule source revenu. Le salaire. Celles qui avaient des économies et qui ont respecté la loi de l’épargne utilisaient leurs économies pour gérer leur quotidien. L’épargne permet de gérer les imprévus, de saisir les opportunités de business, et donne une paix intérieur. Quand vous savez que vous avez de l’argent quelque part psychologiquement vous êtes tranquille.  » Soutien le Spécialiste.


Si le Manager à EPE. Un cabinet qui aide les salariés, entrepreneurs, étudiants à assainir leurs finances, à sortir de l’endettement et à faire des investissements avec leur épargne conseille à tout un chacun d’avoir au minimum 3 à 4 sources de revenus pour une liberté financière, il dévoile cependant, qu’il  » a répertorié de façon générale 7 sources de revenus ». Il s’agit notamment des salaires, les profits issus des ventes, les intérêts, dividendes, les loyers, les droits d’auteurs et le marketing de réseaux.


« De façon générale nous avons observé comment les gens obtiennent des revenus et nous avons répertorié 7 sources bien qu’il y en a plus. La première source de revenu « les salaires ». C’est à dire que vous travaillez et recevez un salaire mensuel. La deuxième, les profits issus des ventes. C’est à dire j’achète , je revends et j’ai une marge. La troisième, « les intérêts ». Vous pouvez placer votre argent à la banque, ou faire des prêts, moyennant des taux d’intérêts (revenus sur ces placements).
la quatrième, « les dividendes » (la part de revenu qui revient aux actionnaires). Vous pouvez acheter des actions et bénéficier des dividendes, ou s’il y a des projets communautaires vous pouvez prendre des actions. La cinquième, « les loyers » (voitures,maisons, matériels de travail… en location).
La sixième, « les droits d’auteurs », il s’agit de faire des livres par exemple et de les revendre. Toutes les fois où les gens utiliseront vos oeuvres d’esprits ils vont payer …


La dernière source de revenu est « le marketing de réseaux » qui est quelque chose d’assez recent. Il est apparut entre le XXe et le XXIe scièles. A l’époque les produits fabriqués étaient suffisants pour le marché et l’offre était supérieur à la demande. On avait pas besoin de faire des publicités, les produits se vendaient seuls. Un moment donné, la demande est devenue plus forte que l’offre, les entreprises ont commencé à faire du marketing pour promouvoir leur produit. Il y a un groupe d’entreprises qui a décidé d’utiliser l’argent qui servait à la communication pour le donner aux clients, afin qu’ils fassent du marketing de bouche à oreille. C’est de là qu’est né le marketing de réseau. L’idée, c’est que c’est celui qui consomme régulièrement le produit, qui l’apprécie qui décide de le partager et le recommande. Ce dernier obtient par la suite une commission qui provient du budget qui était censé alimenter la publicité. Sous nos cieux le marketing de réseau a pris un coup parce que les gens n’ont pas respecté ses règles. Ils y ont adhéré juste pour se faire de l’argent ».


Pour l’auteur du livre  » les 7 secrets infaillibles pour épargner et accroitre ses revenus », il faut impérativement se lancer dans l’entrepreneuriat car, « avant le coût de la vie n’était pas trop chère, l’argent de la retraite que versait la CNPS pouvait suffire à assurer le train de vie, mais aujourd’hui ça ne suffit plus, surtout si vous avez des enfants à bas âges et que vous devez assurer la scolarité… »
Et d’ajouter:  » Il faut pendant qu’on est au boulot avoir un autre business. S’il prend de l’ampleur, vous pouvez quitter le bureau ou soit le gérer avec quelqu’un. Quand vous êtes à la retraite vous pouvez le donner en héritage à votre enfant, mais on ne peut pas donner l’emploi en héritage ».


Marina Kouakou

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