Publié le 15 septembre, 2022

Cacao, beurre de karité, miel… Yasmine Sangaré en fait des produits comestibles et cosmétiques. Partisane du bien-être par les produits bio, elle s’inspire de la richesse locale afin de vendre son pays, la Côte d’Ivoire. Tout savoir sur ses activités dans cette interview… 

Dans quel type d’activité exercez-vous ?

J’exerce dans le bien-être. Un peu dans le cosmétique, un peu dans l’alimentaire avec comme produit phare le cacao. A côté de ça, il y a le miel et le beurre de karité. Avec le cacao nous faisons le savon, l’infusion, la poudre et le beurre de cacao, des gommages du corps. Avec le miel je le conditionne en bouteille et en stick pour le commercialiser. Avec le beurre de karité je le commercialise tout simplement. Alors pour l’alimentation, on retrouve du miel, l’infusion et la poudre de cacao. Pour le cosmétique on a l’huile de coco, le beurre de cacao et de karité, le savon et le gommage du corps.

Comment avez-vous appris toutes ces choses ?

Je l’ai appris à travers des vidéos sur YouTube et des recherches que j’effectue tout le temps. 

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Avec combien avez-vous démarré vos activités ?

 J’ai commencé avec des tests que je faisais à la maison moi-même avec une petite quantité de cacao (1 kilo) que je prenais avec quelqu’un juste pour essayer. Et à partir de là, j’ai commencé la commercialisation. Quelques mois après, l’un de mes contacts m’a aidé à avoir ma première petite presse à l’huile et c’est comme ça que tout a continué. 

Quelle est votre cible ?

bio

Mon domaine d’activité vise tout le monde. Il n’y a pas d’exception. Tout le monde peut se procurer mes produits. 

Comment vous vous approvisionnez ?

Je prends les matières dans 2 villes. Meagui pour le cacao et Korhogo pour le miel et le karité.

Depuis combien d’années, vous exercez cette activité ?

Cela fait un an que j’ai démarré dans ce secteur d’activité.

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Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

Les difficultés que je rencontre sont au niveau de la distribution, du rendement. Je n’arrive pas à satisfaire un grand nombre de clients par manque de matériel. Mais, au fur et à mesure, ça se fera.  

Quelles sont vos perspectives à venir ?

Ma vision première est de valoriser les matières premières ivoiriennes et je désire me positionner sur la liste des plus grands transformateurs de dérives de cacao ivoiriennes. 

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Mam Ouattara 

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