Publié le 10 août, 2021

La Conférence des parties ou COP est une conférence internationale sur le climat qui réunit chaque année les pays signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC). L’édition 2021 (COP 26) se tiendra du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow en Ecosse. La Côte d’Ivoire n’entend pas y faire de la figuration.  

Aux éditions passées, la Côte d’Ivoire s’était engagée à réduire de 28 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Cet agenda sera-t-il tenu ? A moins de deux mois de l’édition 2021 qui s’ouvre le 31 octobre, les acteurs se mobilisent pour dresser le point de l’évolution de leur cahier de charge.

Ce jeudi 5 août 2021, les Organisations de la Société Civile (OSC) ivoirienne ont exprimé à Abidjan, le besoin d’être bien informées sur les processus de négociations climatiques.

L’Etat ivoirien a inscrit dans son programme, la présentation des Contributions déterminées au niveau national (CDN). Ce document doit être révisé tous les 5 ans. Le premier CDN avait pour objectif de réduire de 28 % les gaz à effet de serre à l’horizon 2030. « Les 28% ont été bâtis sur la base des documents de stratégie sectoriels. Nous sommes sur la bonne trajectoire parce que dans notre approche, nous nous sommes appuyés sur le sectoriel, mais également sur les ministères », explique Dr Assamoi Eric-Michel, point focal de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

« L’objectif, c’est de limiter l’augmentation de la température à 2% degré C à l’horizon 2100. Et lorsqu’on prend les efforts de tous les pays signataires de l’Accord de Paris, nous sommes sur une trajectoire qui nous emmène à 3,5 voire 4 degré C d’augmentation ». Pour l’expert « la trajectoire mondiale n’est pas bonne ». « Nous avons démarré en Février 2020. Nous aurons bientôt un nouvel engagement. La Côte d’Ivoire pourra atteindre ces objectifs en 2030. »

Si le gouvernement doit revisiter ses engagements, cela veut dire qu’il y a eu quelques ‘‘insuffisances’’. Le Dr Assamoi évoque entre autres, la non prise en compte du secteur de la foresterie. « La forêt constitue un puits de carbone. On n’avait pas également mis en place un bon système suivi- évaluation des efforts qui sont faits. Le cadre de suivi des efforts entre 2012 et 2030 n’était pas nettement défini ».

Autant d’éléments qui plaident en faveur d’une évolution du nouveau Document (DNC).

TBO

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