Publié le 18 août, 2022

Le gouvernement ivoirien a fait de la construction des routes et des ponts, une des priorités de sa gouvernance. En effet, beaucoup d’efforts sont consentis dans la construction et la réhabilitation des voies sur toute l’étendue du territoire. Or, entre la construction de ces infrastructures et leur entretien, il y a un énorme fossé. En vérité, ces travaux réalisés ne pas sont suivis et entretenus comme il le faut en l’exemple de la nouvelle voie Abobo Anador – Dokui qui semble être complètement oubliée. Voiedefemme.net était sur le terrain. Notre reportage !

« Avec tout ce sable qui a presque fermé le goudron, personne n’hésitera à y jeter les ordures. Vous voyez ? Les herbes poussent au milieu de la route ! », présente la situation, Ousmane Savané, un riverain. Mademoiselle Prisca abonde dans le même sens. « Puisqu’il n’y a pas d’entretien et que les ordures ne sont pas ramassées de façon régulière, le vent les amène dans les caniveaux », se désole-t-elle avant d’ajouter qu’ « il y a également un manque de poubelles ».

À qui la faute ?

Pour Monsieur Chérif, les autorités en sont les seuls responsables de ce manque d’entretien de cette voie. Car, dit-il, ces derniers privilégient certaines voies par rapport à d’autres. « Vous n’aurez jamais çà au Plateau ou à Cocody Angré où ils vivent où passent tous les jours. Mais ils passent ici par occasion, donc c’est normal qu’ils ne soient pas au courant de l’état de la route », reproche-t-il avant de poursuivre que « C’est la mairie qui, en réalité, devrait nous soutenir à nettoyer cette route, mais ils n’arrivent pratiquement pas ici ».

Drissa Diallo pense que : « Si les routes sont bien entretenues et que les abords sont remplis de poubelles, vous ne verrez plus ces déchets trainés sur elles ». Pour lui, il faut un suivi de nettoyage régulier accompagné de sensibilisation pour tirer cette voie de son calvaire.

Un bitume en voie de disparition…   

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Envahie par le sable, ce nouveau bitume reliant Abobo Anador et Abobo Dokui manque effectivement d’entretien comme les populations le dénoncent. En effet, au long de cette route, l’on constate que ses caniveaux sont tous bouchés par le sable, les sachets plastiques, bidons, les herbes…y sont à la fête au point de se demander si depuis sa livraison à la population, il y a eu le moindre entretien. Nos autorités ne sont-ils pas au courant de l’état de cette route ? Pourtant, l’entretien des routes est devenu une chanson pour les autorités en charge de l’entretien des routes.   

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Yahafe Ouattara (stagiaire)

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