Publié le 10 novembre, 2021

La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), a organisé ce mardi 09 Novembre 2021, dans la commune de Cocody, un débat citoyen pour la résistance des populations vulnérables aux effets de l’érosion côtière. et de la dégradation des aires protégés (ndlr Parcs et Réserves).

Un débat en présentiel de 60 acteurs du secteur environnemental et président d’associations membres du CSCI. Le thème retenu était : « Erosion côtière et dégradation des aires protégés, quelles mesures d’adaptation et d’atténuation en faveur des populations vulnérable ». Monsieur Mahamadou Kouma, coordonnateur national de la convention de la société civile ivoirienne, est revenu sur le fondement et la mission première de cette association. « La Convention de la société civile ivoirienne est une faitière qui regroupe plus de 180 organisations. La première mission, c’est l’état de droit pour la bonne gouvernance, les droits humains et la démocratie participative », a-t-il fait noter avant de donner les raisons de ce débat. « L’une des missions de la convention de la société civile ivoirienne, est le suivi des politiques publique en Côte d’Ivoire. Elle accorde donc, un point d’honneur à la question de la justice climatique. C’est le sens de ce débat citoyen, s’inscrivant dans la dynamique de la COP 26. L’organisation de ses échanges s’inscrit dans le cadre d’une COP alternative que nous organisons depuis le 1er novembre 2021. Par des actions de mobilisation à travers les réseaux sociaux », a précisé M. Mahamadou Kouma.

L’objectif est d’amplifier le plaidoyer de l’amélioration des publiques. Notamment en matière d’érosion côtière et la dégradation des parcs et réserves du pays afin d’améliorer la résilience des femmes, des jeunes et des personnes en situation d’handicap.

Au cours du débat, les panélistes ont décliné les causes liées aux changement climatique, et ébauché des pistes de solutions à adopter. Quant aux participants, ils ont tous ou presque mis en évidence la responsabilité négligée de l’Etat face aux aléas climatiques.

Notons qu’il y a six jours, le gouvernement ivoirien à adopter un décret visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre autour du parc national de Taï.  La Côte d’ivoire veut ainsi réduire de 30% ce gaz et freiner le taux de déforestation de 70% d’ici 2030.

Bekanty N’KO

Ajoutez votre commentaire