Marina Kouakou est élue pour trois ans.

Publié le 9 mars, 2021

Elle vient d’être fraîchement élue présidente de la Plateforme le Salon des jeune femmes et citoyennes journalistes de Côte d’Ivoire (SFJ). Son mandat dure 3 ans. Marina Kouakou est journaliste à Voix Voie De Femme, mais également blogueuse. Portrait. 

Journaliste et blogueuse sensible au genre, Marina Kouakou est diplômée de l’Ecole de spécialités multimédias d’Abidjan (Esma), d’où elle obtient une Licence professionnelle en communication option journalisme pluri-médias, en 2015. Elle fait partie de la première promotion d’étudiants journalistes de cet établissement prestigieux. 

Tout commence en 2012 lorsqu’après avoir obtenu son Baccalauréat deux années plutôt, la jeune dame décide de suivre des cours de journalisme. « J’ai été orientée dans une grande école en Réseau informatique et télécommunications (RIT). J’ai validé la première année, mais je ne me sentais pas à ma place. J’ai alors décidé de prendre une année de réflexion ce que mon père a accepté sans discuter. C’est ainsi qu’après toutes nos  recherches ( mon père et moi) j’ai passé le teste d’entrée à l’ESMA, avant de commencer les cours », raconte la jeune dame qui comptabilise 6 années d’expérience à ce jour.

Déjà en première année de licence, elle intègre l’Association nationale des étudiants journalistes de Côte d’Ivoire (ANEJCI), dont elle devient la secrétaire générale adjointe. L’année d’après c’est à dire en 2014, alors qu’elle vient de terminer et valider sa deuxième année de licence professionnelle, elle veut déjà côtoyer le terrain et ses réalités. Elle dépose alors son CV et une lettre de demande de stage au journal Nord Sud quotidien où elle exercera pendant deux mois. « L’expérience fut belle et instructive. J’ai côtoyer des hommes rigoureux qui avaient le goût du travail bien fait. En deux mois j’ai appris tellement de choses que lorsque je suis retournée pour la troisième année, j’étais Chef de service société dans le journal de l’école. Mon amour pour le blog est né à ce moment car j’avais ouvert mon premier blog pour ne pas perdre la main », s’en souvient-elle. 

 Après avoir validé sa troisième année de licence en 2015, Marina Kouakou, se jette dans la vie active. Elle veut se former davantage. Elle fréquente pas mal de rédaction pour se faire notamment le «Débat Tv »(Dtv),une chaîne de télévision en ligne du journaliste Ange Hermann Gnanih, « Lagenerale de presse » du journaliste Alexandre Lebel Ilboudo, une presse en ligne, avant de faire des piges dans les magazines Twins (magazine économique du comité de concertation Etat/Secteur privé) et Sooq ( magazine dédié à l’autonomisation des femmes). 

En 2019, elle intègre l’ONG opinion éclairée éditrice du site lemediacitoyen où elle devient contributrice. L’étoile montante des médias ivoiriens engagée contre les violences basées sur le genre, travaille incessamment sur des grands genres journalistes et touche à tout. 

Son dévouement lui a valu courant 2019, une nomination pour les Prix africains de fact-checking et une nomination aux Prix CAIDP de l’accès à l’information 2019. Le 28 septembre 2020, lors  la deuxième édition du Prix de l’accès à l’information, elle est primée pour ses écrits en faveur de la participation politique des jeunes femmes et reçoit  le prix d’encouragement Kebe Yacouba pour la Promotion des Nouveaux médias.

C’est en 2020 qu’elle intègre le webzine VoieVoix DeFemme.  Cette jeune membre de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), militante syndicaliste dans la profession (SYNAPPCI), également l’une des responsables de la Commission Fact-checking, Trésorière générale de la plate-forme Presse numérique de Côte d’Ivoire (PNCI), et nouvelle présidente du SFJ prévoit multiplier les formations durant son mandat, car, dit-elle « il faut une présence effective d’impacts des femmes dans les médias ».

Audrey Apie

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