Abidjan, le 30 janvier 2022- Voixdefemme.net- La présidente de l’Ong Voix de Femme (VDF), une organisation spécialisée dans la lutte contre toute forme de violences faites aux femmes, hommes et enfants, a interpellé les acteurs du système éducatif ivoirien.
C’était à l’occasion de la cérémonie de lancement du projet intitulé : Violences basées sur le genre en milieu scolaire (Vbgms 2), tenue le mercredi 26 janvier 2022, au Cours secondaire méthodiste (CSM) de Yopougon Kouté, autour du thème : « L’art au service de la lutte contre les Vbgms.
Cette cérémonie, la deuxième du genre, a eu la présence d’une centaine d’élèves et invités. Dans son adresse, Mme Yao Christelle, présidente de VDF, a invité l’ensemble des acteurs de l’éducation nationale à travailler de concert afin de protéger les élèves.
« Pour l’éradication des VBG dans nos établissements, nous devons réunir tous les acteurs du système éducatif national, à savoir, les parents, le Ministère, les responsables d’établissements, les religieux, les psychologues… sans oublier de mettre au cœur l’acteur principal qui est l’élève lui-même. Nous devons l’écouter attentivement, prendre en compte ses doléances, respecter ses droits, sans omettre de lui enseigner et l’inculquer aussi ses devoirs vis-à-vis du système éducatif, des parents pour la réussite de sa vie scolaire, estudiantine, voire professionnelle », a-t-elle recommandé.
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Pour elle, c’est en unissant les différentes forces que le fléau prendra fin au sein des établissements scolaires, estudiantins et dans les sphères publiques et privées. C’est à juste titre que, pour cette 2e édition, plusieurs activités ont été ajoutées au programme.
De nombreuses questions ont été débattues dont le sujet des congés anticipés, l’absentéisme, la drogue, la violence, le viol, l’alcool, la tontine sexuelle…
Pour sa part, Mme Camara, représentante de la directrice de la DREN Abidjan 4, s’est réjouie de cette initiative. Car pour elle, la thématique de la lutte contre les violences est toujours d’actualité. Il est donc important, ajoute-t-elle, d’accentuer les campagnes de sensibilisation à l’effet d’y mettre un terme.
Même son de cloche pour le directeur du CSM, M. Tobo Gustave. « Ce jour est un jour mémorable en ce sens que, au-delà des enseignements reçus dans les salles de classe, nous mettons un point d’honneur à valoriser les activités de la vie scolaire et de l’Homme. Parce que, pour être épanoui dans la société, il ne s’agit pas uniquement de la formation académique, mais également de la formation morale et spirituelle. Et, avec l’Ong Voix de Femme, nous avons pleinement ce type de formation où les élèves pourront asseoir leur comportement face aux problèmes qui vont impacter leur vie… »,a-t-il déclaré.
Il faut rappeler que cette cérémonie a vu les présences effectives de Mme Salie Isabelle, représentante de la DREN 3, du président délégué du Conseil National de la Jeunesse de Côte d’Ivoire (CNJCI), Diarrassouba Ibrahim.
Toutes ces personnalités et partenaires ont, tour à tour, salué ladite initiative, tout en s’engageant à contribuer à l’éradication des violences basées sur le genre.
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Arsène Lohouré
