Le ministère de la Culture dirigé par Mme Françoise Remarck a reçu sa feuille de route pour cette année 2023. En bonne place des réformes majeures attendues pour 2023.
Renforcement du dispositif législatif
À ce niveau, il est attendu, entre mars et décembre 2023, la finalisation du corpus réglementaire pour la définition d’une politique culturelle dans les domaines, de la préservation du patrimoine, des Industries culturelles et créatives, du statut des artistes.
De nombreux projets de loi sont également attendus. Il s’agit des projets de loi relatifs à la promotion et au développement des langues nationales, à l’industrie musicale. Des décrets d’application dont ceux relatifs à la promotion des costumes traditionnels, à la déclaration de l’édition de vidéogramme destinée à l’usage privé, décret fixant les taux des droits perçus par les auteurs des ouvrages distribués dans les bibliothèques, etc.
Il y aura évidemment la transformation du Burida en proposant un nouveau modèle intégrant de nouveaux répertoires (cinéma, arts visuels …) ainsi que les canaux et supports de diffusion des œuvres des différents secteurs artistiques sur les plateformes numériques…
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Projets majeurs
Les grands projets à finaliser en 2023 portent sur les organisations du retour du Tam-Tam parleur, le Djidji Ayôkwè du peuple Atchan. À cet effet, l’adoption de la loi concernant le retour du tam-tam se fera de février à août 2023. Il aura la construction de l’abri du tam-tam parleur au musée national et la campagne de communication autour de son retour.
Six (06) directions régionales de la Culture seront réhabilitées dans les localités de Divo, Bouaké, Gagnoa, Korhogo, Abidjan et Agboville pour un coût global de 100 000 000 FCFA 2023. Quatre (04) études (archéologique, historique, anthropologique et environnementale) seront réalisées dans le cadre du projet de sauvegarde et de valorisation du Parc National des îles Ehotilé d’un coût de 100 000 000 FCFA.
Le projet « Route de l’Esclave » au village de Kanga Nianzè sera lancé. Le dossier de demande de certification du phénomène de l’esclavage transatlantique en Côte d’Ivoire sera renseigné et soumis à l’Unesco. Dans le cadre du projet « La Côte d’Ivoire, hub des ICC par l’entrepreneuriat », cinq (05) projets structurants seront identifiés dans les cinq villes abritant la CAN. Korhogo (réhabilitation du musée) ; San-Pédro, Yamoussoukro et Bouaké et Abidjan (identifier quatre (4) projets structurants avec les autorités locales autour de la culture). Aussi, de nombreuses études devront être faites.
Côte d’Ivoire, destination culturelle
La Côte d’Ivoire veut faire de notre pays une destination privilégiée de tournages de films, un hub de l’industrie musicale, de la mode et du design. Et ce, à travers l’organisation d’au moins deux (2) tournages de film internationaux et d’au moins six (6) tournages nationaux en 2023. Abidjan pourra accueillir au moins un événement autour de la mode, des arts plastiques et de la musique en 2023
Évidemment, le ministère pense à regrouper des acteurs culturels en deux (2) ou trois (3) faitières par secteur culturel. Il va donc falloir faire l’accompagnement de la formalisation et la constitution légale de ces faitières. Il y a aussi la formation de 1600 jeunes aux métiers techniques autour de l’audiovisuel, la mode, la gestion d’une entreprise culturelle dans l’ensemble des secteurs culturels à raison de 50 jeunes par région sur l’ensemble des 32 régions de la Côte d’Ivoire. Le financement de dix (14) grands projets culturels dans les quatorze (14) districts pour un montant total de 100 000 000 en 2023…
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Oka Cyrille
