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Publié le 3 octobre, 2022

L’utilisation des plantes médicinales est chose courante dans le traitement de plusieurs maladies en Afrique.  Mais, le problème de procréation chez la femme semble être un défi majeur pour de nombreuses tradipraticiennes. Même si plusieurs d’entre elles arrivent à trouver la solution grâce à certaines plantes. 

« La médecine moderne nous aide beaucoup au niveau de la procréation chez la femme », informe Diabaté Fatoumata. Selon elle, les examens effectués dans les centres de santé sont nécessaires pour un meilleur suivi.

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Des recommandations    

« Nous intervenons qu’après les déclarations faites par les médecins. On conseille beaucoup aux femmes de rester fidèles à leurs différents traitements », souligne Diabaté Fatoumata. Selon elle, toutes les femmes qui viennent vers elle pour le problème d’enfants, devront suivre d’abord la procédure normale à l’hôpital. « Je ne donne pas de médicaments aux femmes qui n’ont aucune connaissance de leur maladie », renchérit madame Koné. Pour elle, le problème de vente chez les femmes est assez complexe et « il ne faut pas traiter ces cas les yeux fermés », précise-t-elle avant de poursuivre. « Parce que ça y va de la vie des humains », a conclu madame Koné.

Quelques astuces traditionnelles

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« Le problème de la procréation chez la femme est dû à la présence de plusieurs maladies dans l’organisme. Et nous utilisons les plantes en fonction de chacune d’elle », déclare madame Koné. Pour qui, toute femme qui souffre régulièrement du bobodouma, des règles douloureuses, de l’écoulement des seins hors la période d’allaitement… est généralement confrontée au problème de procréation. « Propre à chacune de ces maladies, nous avons des poudres composées de plus 10 plantes et des canaris », ajoute madame Koné sans identifier les plantes. Ainsi, cette dame se dit très confiante aux plantes pour résoudre ce mal qui remet en cause de nombreux foyers.

Quant à Madame Diabaté Fatoumata, elle nous livre le nom de quelques plantes de bases en langue malinké. « La majorité de ces potions que vous voyiez, est composée de la poudre de Koumougou et de Akpi mélangés dans plusieurs autres plantes ». Selon elle, ces deux plantes sont essentielles pour faire face au problème de procréation chez la femme. « Nous mettons également des canaris pour certaines en cas de nécessité », révèle madame Diabaté. D’après elle, la majorité de ses médicaments vienne par commande. D’où, elles ne connaissent pas forcément toutes les plantes.

Elles gardent les yeux ouverts après la mise sous traitement 

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« Tout ce qu’on demande aux femmes, c’est de respecter les doses des médicaments qu’on leur donne », raconte Madame Diabaté. Selon elle, des plantes médicinales très efficaces sont utilisées en amont pour nettoyer les ventres. Mais, au cours de cette phase, certaines femmes peuvent prendre une grossesse. À cet effet, « le premier médicament est stoppé. Et nous leur donnons un autre moins efficace et adaptable à la grossesse pour ne pas la faire chuter », a-t-elle conclu.

Madame Koné donne à certaines femmes des canaris et à d’autres la poudre du mélange de plusieurs plantes. Les canaris sont faits pour se laver et boire. Et les poudres de médicaments pour boire à un rythme bien déterminé. Contrairement à madame Diabaté, madame Koné demande au couple de suivre le traitement ensemble. « Il est important que l’homme et la femme suivent le traitement, parce que le problème peut être des deux côtés », a-t-elle signifié. 

Pas de durée exacte pour le traitement   

 « Nous ne pouvons pas vous dire exactement combien de temps dure le traitement », a informé madame Koné.  Pour elle, la durée du traitement dépend de l’organisme de chacune. « Le traitement peut aller de deux à cinq mois », a indiqué madame Diabaté. Mais les résultats peuvent être visibles en moins d’un mois, selon elle.  

Les troubles de la procréation chez la femme sont considérés comme un important problème de santé publique et de société. Dans le système traditionnel de la médecine, l’utilisation de certaines plantes lutte efficacement contre ce mal. Mais généralement, cette forme de médecine est beaucoup plus utilisée par les personnes à faibles revenus.

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Yahafe Ouattara    

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