L'hypothermie peut très vite menacer la vie de l'individu et se doit d'être prise en charge le plus tôt possible.

Publié le 22 juin, 2020

Pendant la saison pluvieuse, les femmes enceintes, les nourrissons… sont de plus en plus exposés à l’hypothermie. Un mal à divers risques dont les fausses couches, les accouchements prématurées…

L’hypothermie correspond à une diminution de la température corporelle, en dessous de 35° Celsius (avec une référence de la température corporelle de 37° Celsius). Selon le site passeportsante, une « situation d’hypothermie peut très vite menacer la vie de l’individu et se doit d’être prise en charge le plus rapidement possible ».

Ce mal qui apparaît lors d’une exposition à un environnement très froid présente plusieurs autres facteurs de risques. Il s’agit notamment d’un contact d’une durée importante au froid, amplifié par le port d’un équipement non adapté à l’environnement, un logement non chauffé, une chute dans une eau gelée et la pratique de sport de montagne en plein hiver.

A en croire Christelle Achi, Sagefemme à la maternité de la ville de Bouaké, les conséquences d’hypothermie chez les femmes enceintes peuvent entrainer une fausse couche, et même un accouchement prémature. C’est pourquoi elle recommande de « rester couverte, de s’habiller de façon chaude, de consommer les boissons chaudes qui vont remonter (voir https://voiedefemme.net/interview-christelle-achi-sagefemme-la-saison-des-pluies-fait-courir-des-risques-de-fausses-couches/) ».

Symptômes

Les symptômes généraux de l’hypothermie s’apparentent à des tremblements, des frissons, de la fatigue chronique, une respiration augmentée, une peau froide et pâle.

Plus la température corporelle diminue, plus les tremblements sont intenses. Le risque de délires, de difficultés respiratoires et d’exécutions de certains mouvements peuvent également être associés à une hypothermie.

Les jeunes enfants peuvent présenter une hypothermie sans que des modifications de leur état de santé soient identifiables. On peut néanmoins faire quelques constats parfois.  « L’enfant est peu actif, silencieux et calme. Il a la peau froide et pâle et refuse généralement de s’alimenter », lis-t-on.

Une hypothermie plus importante peut également entraîner un état : de confusion, de perte de la raison, de perte de connaissance, de difficulté à exécuter certains mouvements, un ralentissement de la parole, etc.

Dans les cas les plus extrêmes, perte de conscience totale, arrêt de la respiration, faiblesse générale du corps et pupilles dilatées peuvent en être des signes alertant.

Pour se faire, la sagefemme prévient : « dès la moindre observation de ces signes, il faut se rendre à l’hôpital ». Soyez vigilantes mesdames !

Marina Kouakou

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