Elles sont nombreuses, les adolescentes, en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire qui ne savent rien sur les bonnes pratiques sexuelles à adopter. Et pourtant, cette éducation est d’une importance capitale pour la jeune fille.
En Côte d’Ivoire, une Ong intègre le sujet dans son champ d’actions en faveur des jeunes filles. L’Organisation pour la Santé de l’Enfant, la Femme et de la Famille (OSEFF) œuvre dans l’humanitaire, contribue au développement sain des apprenants, et les aident à affronter les changements et les défis de la vie.
Il faut savoir que parler d’éducation sexuelle, c’est d’emblée préparer les adolescentes à une vie d’adulte, responsable, sans déperdition. Cette éducation se fonde sur les valeurs d’égalité, de tolérance, et de respect de sa propre personne. Les études de l’Unesco révèlent que la majorité des adolescentes n’ont pas suffisamment de connaissances pour prendre des décisions sur leur pratique sexuelle. Ce manque de responsabilité conduit à la vulnérabilité de la jeune fille. Notamment sur les rapports sexuels excessif et forcés.Les conséquences divergent. On évoque les infections sexuellement transmissibles, les grossesses non désirées, etc.
L’éducation complète à la sexualité permet aux jeunes de prendre des décisions éclairées sur leur sexualité. Cette formation participe à une bonne santé des jeunes filles et défends leurs droits dans ce domaine. Pour les militants d’une telle pratique, cette éducation peut se faire dans le cadre scolaire ou extra-scolaire. Son importance est reconnue par de nombreux accords internationaux, notamment par le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et par la Déclaration politique sur le VIH/sida.
L’apprentissage tient compte de plusieurs critères et couvre des sujets variés : connaissance du corps, stéréotypes sexuels, sentiments amoureux. Pour mieux assimilés, elle permet aux élèves de : mieux se comprendre, d’établir des relations affectives et respectueuses. Entre autres, développer leur esprit critique sur les sujets de sexualités, évoquer de bon jugement et poser toutes sortes de questions sans tabou.
La présidente de cette organisation non gouvernementale , Mme Cissé Khady, a promis de nous donner de plus amples informations sur le sujet dans une interview que votre magasine préféré VoixVoie De Femme a entrepris de faire avec elle pour mieux éclairer la lanterne de ses lectrices dans ses prochaines parutions. Les différents champs d’actions de son organisation, les idées qui ont prévalu à la création de son Ong. Le prisme sous lequel elle appréhende l’éducation sexuelle ? Comment se fait cette initiation des jeunes filles aux bonnes pratiques sexuelles ? Les bonnes attitudes à adopter pendant un cycle menstruel et le rôle que doivent jouer les parents pour une santé sexuelle saine de leurs enfants… Toutes ces questions trouveront réponses dans cet entretien.
Nous y reviendrons comme promis…
Bekanty N’ko (stagiaire)