Des trous, il en a à foison sur les voies d’Abidjan. On dirait même que c’est un réel danger qui plane sur les usagers des routes de la capitale économique ivoirienne. Il s’agit bien des ‘’nids de poule’’ qui jonchent nos voies. Faute, selon les populations, aux camions de société transportant le sable ou le gravier et qui casseraient les anciens égouts de l’ère du père fondateur. Un vrai danger pour notre environnement
Les populations risquent leur vie. De fait, la situation des nids de poule devient de plus en plus inquiétante voire dangereuse pour les populations ivoiriennes. Ils sont visibles sur toutes les routes des quartiers dits populaires d’Abidjan. Notamment, Yopougon, Abobo, Port-Bouet, Bingerville, etc.
A vrai dire, il s’agit des égouts souterrains qui ont été confectionnés à l’ère du premier président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny. Ces caniveaux, conçus pour évacuer les eaux usées produites par les populations, sont aujourd’hui un réel danger.
Après constat fait ici et là, il n’est pas hasardeur de dire que de la Perle des lagunes est en danger. Elle a plus que besoin que le gouvernement renouvelle ses infrastructures souterraines. Aujourd’hui, si ce ne sont pas des eaux usées qui jonchent à chaque coin de rue causant sur leur passage des creux, ce sont des voies entières qui se dégradent à cause des eaux de pluies qui stagnent sur ces voies faute de caniveaux. Ce phénomène impose sa loi sur notre environnement chaque jour. Et malheur aux populations quand il pleut suffisamment. Ce sont des « routes à piège » qui se dressent désormais sur nos passages.
Des zones interdites
Des zones dites dangereuses, il en a à Abidjan. Le tronçon Chu de Treichville et le Quay 17, le Boulevard Nanan Yamossou à Treichville, le carrefour Lubafrique à Yopougon en passant par la voie de la paroisse Sainte Rita, ou encore celle longeant la pharmacie Matty… toutes ces voies de grands trafics sont des zones purement dangereuses. Les populations de ces quartiers ont beau lutter pour trouver des solutions en y mettant des cailloux, de la terre…afin de remplir ces trous n’en reviennent pas après chaque pluie. Pis, même en saison sèche, ces trous réapparaissent plus béants à cause des écoulements d’eaux en dessous de la terre dus aux égouts ou tuyaux qui se cassent régulièrement.
Le ministère de l’Assainissement et de la salubrité n’a, malheureusement, pas encore trouvé une solution à ce phénomène qui perdure.
Même si le pire n’est pas encore survenu, selon les informations à notre possession, il a eu, tout de même, quelques cas de blessés graves et d’énormes dégâts sur les véhicules. Faut-il attendre que l’irréparable survienne ?
En entendant qu’une solution probante vienne se présenter à tous, c’est l’instinct, la chance ou l’habitude qui sont les maîtres mots pour éviter le pire.
Arsène Lohouré