Les acteurs de la filière légumes examinent depuis jeudi 28 avril 2022, à Yamoussoukro, les conditions de la mise en place d’une organisation interprofessionnelle (OIA-Légumes) en vue de dynamiser le secteur et participer efficacement aussi bien à leur bien-être qu’à la « souveraineté alimentaire » et la « sécurité alimentaire » de la Côte d’Ivoire.
« L’objectif aujourd’hui, c’est de pouvoir expliquer tout le processus aux acteurs, définir les différentes étapes qui vont consister à identifier les représentants des différents acteurs au niveau des collèges comme le prévoient les textes, ensuite nous irons à l’assemblée générale constitutive », a expliqué le président du comité ad’hoc, Kouamé Gnandaki.
M. Kouamé a souligné que la Banque Mondiale et l’ensemble des partenaires techniques et financiers n’ont pas d’interlocuteurs fiables quand il s’agit des productions vivrières et particulièrement des légumes.
« Pour nous, l’OIA va permettre à tous les acteurs de pouvoir se réunir et à la fois défendre leurs intérêts et présenter la situation aux autorités et les bailleurs de fonds pour que ce secteur puisse porter et jouer son rôle dans l’économie nationale », a-t-il déclaré, avant d’inviter « tous ceux qui estiment qu’ils sont des acteurs significatifs, producteurs, semenciers ou autres » à se rapprocher du comité ad’hoc afin d’être associés.
Les travaux de Yamoussoukro se tiennent sous le regard du directeur des organisations professionnelles agricoles du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Kouassi Kouakou André, avec un accompagnement technique et financier du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA).
La rencontre est prévue pour s’achever ce vendredi.
Yahafe A. Ouattara et (AIP)