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Abidjan, 20 juil 2022 – voiedefemme –  « Aucun cas de variole du singe n’a été détecté en Côte d’Ivoire à ce jour, depuis la notification de la maladie en mai 2022, par des États membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) », a rassuré le sous-directeur de l’Institut national d’Hygiène publique (INHP), Dr Daouda Coulibaly, mardi 19 juillet 2022 à Abidjan Plateau, à la tribune de “Tout savoir sur”, une activité hebdomadaire de communication organisée par le Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).

Selon Dr Coulibaly, « la variole du singe ou infection à virus monkeypox, est une maladie infectieuse virale. C’est une maladie émergente à potentiel épidémique. La variole du singe est également une zoonose virale, c’est-à-dire, une maladie qui est transmise à l’être humain par les animaux ». Ses symptômes sont, entre autres, les céphalées, les douleurs musculaires, la fièvre, l’éruption cutanée, les ganglions, etc. Les guérisons spontanées dans la majorité des cas est comprise entre deux à quatre semaines.

Le spécialiste de l’INHP a expliqué que la variole du singe se contracte soit par transmission de l’animal à l’homme suite au contact direct avec les fluides biologiques d’animaux déjà infectés ou par manipulation des animaux infectés, soit par transmission interhumaine consécutive au contact direct et prolongé avec les fluides corporels des personnes malades ou en touchant des surfaces contaminées par elles. Elle peut encore se transmettre par gouttelettes respiratoires, par contacts rapprochés lors des rapports sexuels, de la mère à l’enfant et par une transmission nosocomiale (infection prise en milieu de soins).

Dr Coulibaly a indiqué que plusieurs facteurs peuvent favoriser la survenue de la variole du singe, à savoir, l’absence de vaccination, le contact avec des animaux sauvages, la migration en zone d’endémie, la promiscuité et le séjour en forêt. À l’en croire, toutes les tranches d’âge sont susceptibles de faire la maladie et les sujets à risque sont les personnels de soins et de laboratoire, les sujets non vaccinés, les proches des patients atteints et les sujets en zone d’endémie.

Le sous-directeur de l’INHP a informé qu’en Côte d’Ivoire, la maladie a déjà fait son apparition dans les années 70, aussi bien chez l’animal que chez l’homme.

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Aussi, des mesures renforcées de surveillance ont été prises pour sa détection précoce, en vue d’une riposte à une éventuelle épidémie. Ces mesures sont entre autres, la surveillance de la maladie aux frontières et dans les hôpitaux, la prise en charge des malades et de leur isolement, la sensibilisation aux mesures et gestes de prévention (se laver la main, éviter le contact non protégé avec les animaux et les malades, etc.), l’information des populations sur la maladie…

Du 1er janvier au 04 juillet 2022, ce sont 6 027 cas confirmés de monkeypox qui ont été enregistrés dans le monde, dont 173 en Afrique pour trois décès. Le Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire, compte 19 cas de variole du singe. Cette épidémie animale causée par le virus monkeypox ou virus de la variole du singe a été découverte pour la première fois en 1958 au Danemark.

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Source/AIP

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