Pendant quatre jours les Adiakois et tous les amoureux du Êlê festival ont vécu intensément le rendez-vous prestigieux de la fête des pirogues à Adiaké. Ambiance carnavalesque, chant, danse, sport, tourisme, théâtre ont embellis le Êlê festival d’Adiaké acte 6. Sans oublier le concert géant qui a vu défiler chaque soir, sur un même podium des artistes de renoms tels que Roseline Layo, Ismael Isaac, Yabongo Lova, Obams et bien d’autres.
Cet évènement, inscrit parmi les rendez-vous culturels majeurs de la région du sud Comoé, n’a pas raté sa renommée. Une édition de la maturité et d’expérience qui, a fermé ses portes le samedi 30 juillet, après quatre jours d’attraction (du 27 au 30 juillet). Pour cette fête en terre Bétibé environ 50.000 festivaliers ont remué les bordures sablonneuses de la lagune Aby. L’initiateur du festival, le député-maire d’Adiaké, Hien Sié Yacouba, a mis un point d’honneur à la maturité de cet évènement qui se veut une vitrine de la richesse culturelle Bétibé. Aussi, la porte de la promotion culturelle et du développement touristique de d’Adiaké. ‘’Êle festival se veut une vitrine du patrimoine de la riche culture Bétibé et des peuples de Côte d’Ivoire en général. C’est ce qui nous engage à persévérer dans cette voie pour inscrire résolument Êle festival en lettre d’or, dans les évènements culturels, qui comptent en Côte d’Ivoire’’, a-t-il déclaré.
Le peuple autochtone Bétibé nourrit, en effet, l’ambition d’en faire un outil de promotion de son riche patrimoine culturel à travers le monde.
Le 30 juillet, ultime journée des festivités, la place du débarcadère a été le théâtre de la fin de ce marathon culturel, touristique et sportif. En présence d’un parterre de chefs traditionnels et d’autorités administratives et politiques.
Le Grand nord à l’honneur
Elê festival, ont expliqué les organisateurs, est une plateforme de promotion des valeurs culturelles et un outil de brassage ethnique et de rapprochement culturel des peuples. Cette ambition s’est matérialisée à travers deux grands symboles lors du festival. C’est sous les pas de danse du ‘’Djeboloye’’ que le peuple invité a fait son entrée sur la place suivie de la danse ‘’Kouroubi mangoro’’ de Katiola.
L’excellence célébrée
En marge de l’aspect festif l’excellence a été célébrée. Devant les convives, le Conseil municipal avec à sa tête Hien Sié Yacouba et le Groupe Bolloré Côte d’Ivoire ont fait don de chèques d’une valeur de 500 mille F Cfa chacun aux 6 jeunes entrepreneurs (initiateurs de projets socio-économiques) et remis des prix aux deux meilleurs élèves (garçon et fille) ayant réussi, cette année au Bepc et deux autres (toujours en respectant la parité du genre) au Baccalauréat. Ils ont reçu des fournitures scolaires, des ordinateurs et des lots en numéraire. Le député-maire Hien Sié n’a pas manqué de réitérer les valeurs de travail à tous les jeunes d’Adiaké. Cette cérémonie comme l’a signifié le Commissaire général, le Colonel Atchet Bilé, consacre » l’édition de la maturité « .
Les cordons bleus de Dioulakro 2 sacrés
Les mamans ont réalisé l’une de leur principale activité favorite le jeudi 28 juillet, au Êle Festival : le concours de cuisine. Avec des marmites et autres ustensiles, elles ont réalisé des mets délicieux avec de petits secrets de cuisine. Six quartiers d’Adiaké et deux communes invitées : Cocody et Port Bouët étaient en lice. Nos valeureuses concurrentes ont fait la cuisine avec un menu imposé : » le Fonio » (Une spécialité du nord du pays du fait que cette année, cette région est l’invitée spéciale du Ele Festival) et un plat au choix. Ce sont les femmes de Dioulakro 2 qui ont remporté le concours culinaire. Elles empochent la somme de 200 milles Fcfa et partent avec un brûleur, une grande marmite et une bouteille de gaz.
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Toutes les participantes ont été récompensées. Ce sont les quartiers Cocody, Agnikro, Baoulekro, Port Bouët, Gnamien Dissou, Dioulakro 1 et Petit Marché de la commune d’Adiaké qui étaient en compétition.
Mam Ouattara