Abidjan, le 04 août 2022 – Voiedefemme.net – Ce mercredi 03 août 2022, la Première dame, Dominique Ouattara, présidente du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (Cns), a mis le corps préfectoral en mission, à cet effet. C’était au cours de la cérémonie de lancement de la 21e édition des Journées mondiales de lutte contre le travail des enfants qui a eu lieu au Sofitel Hôtel Ivoire, en présence de plusieurs personnalités.
Mme Ouattara a indiqué que la mise en place de ce mécanisme de protection sociale, permettra une meilleure vigilance et une coordination accrue de toutes les actions terrain. Au corps préfectoral qu’elle a qualifié de chevilles ouvrières de cette politique nationale, Mme Ouattara a affirmé : ‘’ votre rôle est fondamental dans la lutte menée par notre pays contre le travail des enfants. Car votre connaissance du terrain et votre proximité avec les populations constituent nos atouts pour la réussite de nos actions’’. Tout comme ces devanciers au pupitre, Dominique Ouattara a reconnu que le travail des enfants est un phénomène mondial qui mérite d’être combattu à tous les niveaux. Elle s’est surtout félicitée du choix du thème de cette édition : ‘’ Protection sociale universelle pour mettre au travail des enfants’’, en ce sens qu’il touche du doigt l’une des causes profondes de ce phénomène. C’est-à-dire la pauvreté.
Mme Ouattara a soutenu que la protection sociale universelle, restait donc l’une des armes efficaces dans cette lutte. ‘’ Le Comité national de surveillance que je préside, a depuis sa création en 2011, fait de cet axe un pilier important de sa stratégie nationale de lutte contre le travail des enfants. Pour nous, il s’agit d’une approche nécessaire et indispensable, en raison de la précarité sociale et économique des familles touchées par le phénomène du travail des enfants (…) La réponse la plus adéquate à ce niveau est donc d’agir sur les causes profondes afin d’épargner les enfants de ce fléau’’, a fait savoir la présidente du Cns.
La pauvreté étant une cause profonde de ce phénomène, elle a affirmé que la mise en place du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci) au profit des femmes non éligibles aux prêts bancaires, a permis à 325.000 femmes d’être autonome et de sortir 2 millions de personnes de la pauvreté. A côté de ces actions, a relevé la Première dame, le gouvernement et ses partenaires, se sont fortement investis dans la lutte à travers des mécanismes d’actions, de prévention et de prise en charge qui ont permis de secourir plus de 500.000 enfants en détresse depuis 2012’’.
Le Général Vagondo, a demandé aux préfets, d’être de véritable relais de l’Etat, dans leur zone de compétence. Dramane Batchiabi, représentant du Bit, et Marc Vincent, représentant résident de l’Unicef, ont tous soutenu que la protection sociale reste l’arme efficace contre le travail des enfants. Ils se sont félicités des nombreuses actions menées par l’Etat de Côte d’Ivoire dans ce sens. Les deux représentants du système des nations unies ont promis leur accompagnement à l’Etat, dans sa lutte contre le travail des enfants. Le corps préfectoral pour la réussite de sa mission a reçu des kits constitués d’un ordinateur de bureau et des documents Sosteci. Mme Ouattara, leur a remis une enveloppe de 12 millions Fcfa.
Djolou Chloé