Abidjan, 21 oct 2022 – Voiedefemme.net – Le réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (RASALAO-CI) a procédé jeudi 20 octobre 2022 à son siège à Abidjan, au lancement de son projet, « L’école, un cadre d’apprentissage dans la non-violence » en Côte d’Ivoire, pour le porter à trois nouvelles localités.
Le président du RASALAO, Victorien N’tayé Aka a expliqué que cette phase d’extension bénéficie d’une subvention de l’Ambassade du Canada en Côte d’Ivoire à travers le fonds canadien d’initiatives locales, d’un montant de quarante-huit mille neuf cent quatre-vingt-neuf dix-neuf dollars canadiens (48999 $ CAN).
« Cela va permettre d’étendre le projet sur six localités, y compris les trois anciennes localités, notamment Bouaké, Bouna, Dabou, Ferkessédougou, Issia et Odienné. Le projet conservera les mêmes activités mais avec un accent mis sur l’implication des divers acteurs, notamment les forces de sécurité intérieure, les communautés, les acteurs du milieu scolaire », a-t-il indiqué.
Il a fait remarquer que son organisation a pour ambition d’implémenter ce projet qui devient un programme, dans les 110 départements de Côte d’Ivoire, en plus d’Abidjan ou dans les 201 communes du pays. Victorien N’Tayé a fait un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers, des institutions nationales et internationales, aux fins d’aider son organisation à atteindre cet objectif.
La première subvention du projet, émanant de l’Ambassade de Suisse en Côte d’Ivoire a permis de contribuer à la réduction de la violence en milieu scolaire en Côte d’Ivoire, notamment la violence armée, rappelle M. N’Tayé.
La coordonnatrice du Fonds canadien d’initiatives locales (FCIL), Mobio Corine, représentant l’Ambassade de Canada en Côte d’Ivoire, a expliqué que ce fond chaque année (l’appel étant lancé entre avril et mai), est mis à la disposition des organisations de la société civile pour répondre à un certain nombre de préoccupations qui peuvent aider la Côte d’Ivoire à atteindre ses objectifs de développement, de cohésion sociale et de consolidation de la paix.
Sédalo Hortense, représentant le directeur de la direction des écoles, lycées et collèges, Mamadou Fofana, a regretté que, « la violence ait investie l’école ». Elle a rappelé que le ministère de l’Education nationale travaille chaque année à garantir la quiétude en milieu scolaire. « Le ministère et ses partenaires dont le RASALAO œuvrent dans ce sens, c’est-à-dire éduquer nos apprenants à la culture de la paix, de la non-violence », a-t-elle déclaré.
Elle a assuré que son service accompagnera le RASALAO dans son ambition d’étendre à termes, ce projet à l’ensemble du territoire.
Source / AIP