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Abidjan, 14 déc 2022 – Voiedefemme.net – Les mécanismes internationaux des Droits  l’homme peuvent être un soutien et un appui à la protection des défenseurs des Droits en Côte d’Ivoire, a affirmé la spécialiste en Droits de l’homme du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme (HCDH), Charlotte Campo du Sénégal, à l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités du Comité de protection des défenseurs des Droits de l’homme et ses partenaires étatiques et non–étatiques.

« Mon intention est de montrer comment les mécanismes qui existent au niveau mondial peuvent vraiment servir comme outil de protection de ceux qui défendent les Droits de l’homme ici, en Côte d’Ivoire », a déclaré lundi 11 décembre à Abidjan, Mme Campo, lors de sa communication sur les instruments internationaux relatifs à la protection des défenseurs des Droits de l’homme.

 « L’idée c’est d’avoir un dialogue, pas nécessairement de faire un examen de l’Etat de Côte d’Ivoire, de dire vous avez mal fait cela. Non, c’est un dialogue. Aucun pays n’est parfait et la défense des Droits de l’homme est très complexe et nous avons la chance d’avoir créé des différences mécanismes au niveau international qui ont des expertises énormes sur le sujet de Droit de l’homme qui peuvent servir comme conseil », a expliqué la spécialiste.

Dans sa communication, elle a présenté les différents traités et mandats des mécanismes internationaux des droits de l’homme et les procédures spéciales concernant les gouvernements à savoir la liberté de mouvement, la liberté d’enquête, l’accès à tous les lieux de détentions, les contacts des ONG, des autorités et des médias et l’accès à tous les documents.

Aussi, a-t-elle précisé que la Côte d’Ivoire a ratifié la plupart des Traités sur les Droits de l’homme.

L’objectif de l’atelier était de mieux connaître le rôle du Comité de protection des défenseurs des Droits de l’homme en Côte d’Ivoire et d’identifier les recommandations pour améliorer le travail de ce comité, afin qu’ils soient mieux protégés lorsqu’ils reçoivent des menaces, des intimidations, des violences etc…

L’atelier qui a pris fin mardi 13 décembre, était organisé par le Conseil national des Droits de l’homme (CNDH) en collaboration avec le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’homme.

Sourcde / AIP

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