Le but est d’améliorer le quotidien des populations ivoiriennes. Le ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique réfléchit à la stratégie de lutter contre les nuisances olfactives.
Elle répond à la stratégie globale du gouvernement qui vise à résoudre les problèmes de nuisances olfactives qui affectent les populations. Il s’agit surtout des zones de la baie de Cocody, du canal d’Anoumabo et de la zone aéroportuaire. Le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, Jacques Assahoré Konan, a réuni plusieurs parties prenantes lors d’une séance de travail le mardi 13 février 2024.
Cette rencontre s’est tenue au cabinet du ministère à Abidjan-Plateau. Etaient présents le ministère de l’Hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité, le ministère des Eaux et forêts, le ministère des Ressources animales et halieutiques, le Bnetd, Envipur, les mairies de Cocody, Marcory, Koumassi et Port-Bouët. Jacques Assahoré Konan a appelé à une évaluation approfondie de l’impact des odeurs, de leurs sources de pollution en vue de proposer des mesures efficaces pour les éliminer. Le ministre a mis le Centre ivoirien antipollution (Ciapol) en mission.
Ouffouet Koffi Sébastien, sous-directeur au Ciapol, avec une équipe, a effectué une visite des sites d’élevage le 15 février 2024. La délégation a pu constater les problèmes de pollution liés à la mauvaise gestion des déchets animaux. « Nous avons reçu des instructions du ministre pour visiter les sites d’élevage avec tous les acteurs impliqués afin qu’ensemble, nous proposons des recommandations visant à rendre agréable le cadre de vie de ce milieu », a déclaré Ouffouet Koffi Sébastien.
Suite à cette visite, les occupants des sites ont été informés de la nécessité de quitter et de cesser toute activité d’élevage de porc pour garantir un traitement durable des nuisances olfactives ayant des répercussions sur la baie de Cocody, le Canal d’Anoumabo et la zone aéroportuaire. « Depuis le début des enquêtes avec le Ciapol, tous nos camarades éleveurs ont déplacé les animaux conformément aux mises en demeure reçues par le ministère de l’Environnement. Seulement, nous sollicitons un accompagnement de nos autorités en termes de relocalisation et de renforcement de nos capacités pour un élevage de qualité qui respecte les normes », a plaidé Yao Emmanuel, le porte-parole des éleveurs concernés par la mesure.
Il faut noter que le Centre ivoirien antipollution (Ciapol) est une structure sous tutelle du ministère de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique.
Yéti Marie G.