Abidjan le 29 avril 2021 (Voix Voie De Femme) – A la maison de la presse dans la commune du Plateau ce jeudi, l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire par l’entremise de son Président Jean Claude Coulibaly, a procédé à l’ouverture de la 28ème journée internationale de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire.
Ce par l’initiation d’une journée de réflexion sous forme de panel autour du thème : « L’information, comme bien public ». Trois sous thèmes découlent de cette thématique principale. Il s’agit de : « Développement de l’internet et nouveau support de distribution de l’information : atouts ou menaces pour la presse », présenté par Yves Youant, Enseignant-chercheur. « L’information comme bien public dans le monde post-covid », présenté Lucien Houedanou, Président du Cenacle, et « Education aux médias : le rôle du journaliste », présenté par Zio Moussa, Président de l’Olped.
A cette journée de réflexions des professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et l’éthique professionnelle, Jean Claude Coulibaly à, lors de son intervention indiquer que l’étape suivante de cette journée se fera le 3 mai prochain, à Cocody. « Je vous invite à venir à participer à la grande marche. Il s’agit là pour nous de marquer le coût en cette année, qui est une occasion de remobiliser les troupes autour de cette journée, puisque l’année dernière elle n’a pas pu se tenir à cause de la crise sanitaire (covid 19) ». Je n’ai aucun doute sur votre mobilisation qui montrera à la face du monde que les journalistes sont jaloux de leur liberté. Et qu’ils entendent la défendre vaille que vaille », indique-t-il.
Cette année poursuit le Président de l’Unjci, « nous comptons l’étendre jusqu’en novembre prochain pour associer la grande famille et les amis de l’intérieur. Elle prendra la forme d’une vaste campagne de sensibilisation ».
« La censure ou l’auto censure sont les pires ennemies »
Et d’ajouter : « Le journaliste joue un rôle clé dans la société. La censure ou l’auto censure sont les pires ennemies du journaliste en ce sens qu’elle tue en lui et à petit feu, l’esprit critique l’audace et même ce feu sacré qui lui permet de transcender ses intérêts personnels au profit de la société. Cette passion qui fait de ce métier un véritable sacerdoce, nous devons l’entretenir avec notre engagement et le courage qui sied à l’exercice de la profession », conclut-il.
Pour rappel cette activité a aussi pour objectif de rappeler aux politiques et aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse.
Marina Kouakou