A Abidjan, comme dans plusieurs villes du pays, les jeunes raffolent des dreadlocks. La cerise sur le gâteau durant ces vacances, ce sont les dreadlocks métisses…
Le patron du salon de coiffure NH à Bouaké, communément appelé Nicky, révèle les secrets du style dreadlocks métis, une spécificité qui fait tendance…
« Actuellement, c’est le modèle qui cartonne. Le dreadlocks métisse est prisé autant par les femmes que les hommes », confie le jeune coiffeur. Il reconnait cependant que sa plus grande clientèle est constituée de femmes et les jeunes filles.
La plupart des garçons qu’il reçoit dans son salon optent pour le style DJ Arafat. Toujours les dreadlocks « Ici, on coupe les cheveux et on laisse le haut. C’est un peu à la brésilienne. En haut, ce sont les dreadlocks ». Cette façon de faire les dreads, Nicky, l’appelle la coiffure des Chinois, du nom des milliers de fans de l’artiste ivoirien du coupé décalé décédé le 12 août 2019, à la suite d’un accident de moto à Abidjan.
« Je reçois en moyenne quatre clientes ou clientes par jour », révèle-t-il.
Pour faire ces dreadlocks, Nicky utilise des mèches, de toutes couleurs. C’est selon l’appréciation du client. Et c’est au terme d’un travail d’au moins une heure que la tête est toute faite. « Une personne peut passer entre deux et trois heures pour finir ce type de coiffure. Mais quand il y a plusieurs coiffeurs sur une seule tête, on y passe mois d’une heure », confie l’artiste, qui est souvent aidé de quatre employés.
Entretien
Pour entretenir cette coiffure, Nicky invite ses clients à rester en contact avec le salon de coiffure. « Aller régulièrement chez son coiffeur pour resserrer le bas. Au moins chaque mois », conseille-t-il. Cet exercice devrait empêcher la chute des cheveux, selon lui.
Selon les spécialistes de la chevelure, chaque mois, les cheveux poussent d’au moins trois centimètres. Pour éviter que les cheveux se détachent seuls, la seule recette est les ressert chaque fois de façon régulière.
Le look est séduisant. Il a un prix et les amoureux des dreadlocks métisse savent qu’elles ont un prix. A NH, c’est à partir de 90 000 F CFA. Mèches et main d’œuvre compris.
TBO