Le Festival international de la mode au Togo était à sa onzième édition. Un rendez-vous de créativité et d’innovation.
Organisée par le styliste togolais Jacques Logoh, le Festival international de la mode (Fimo) s’est révélée être un catalyseur essentiel pour l’essor de la mode en Afrique. Elle offre aux stylistes l’opportunité de se faire connaître.
Ce sont 45 stylistes venus d’environ 20 pays, dont l’Allemagne, la France (avec la Guadeloupe), l’Éthiopie, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, et bien sûr, le Togo. Parmi les stylistes présents, figure la nigériane Ejiro Amos-Tafiri. Elle a captivé le public avec ses créations fabriquées à la main et inspirées des riches traditions nigérianes. Jean Rocard Yapo, venu d’Abidjan, a privilégié le raphia et le pagne kita. Le Festival a également été marqué par les commentaires éloquents de Desmo, un styliste présent lors de l’événement pour souligner le potentiel de la mode africaine et son évolution constante malgré les défis économiques.
Des diversités de styles, de couleurs, de tissus, de formes. La onzième édition du Festival international de mode au Togo a marqué les esprits. Les défilés du jeudi 22 février à l’Institut français et du vendredi 23 à l’hôtel Onomo ont mis en lumières les jeunes stylistes. Puis il s’est achevé le samedi 24 février par l’habituel grand défilé international de mode, dans le même hôtel. Un spectacle inoubliable. Tout un ensemble de collections audacieuses. Le raphia et le pagne kita, dans les créations de l’ivoirien Jean Rocard Yapo ont fait sensation.
Seul le travail paie. Jacques Logoh est un exemple. C’est en février 2013, à l’âge de 24 ans, alors qu’il est encore mannequin, qu’il organise la première édition de ce qu’il appelle alors le Mode 228. Deux ans auparavant, en 2011, le jeune passionné de haute couture avait déjà créé Challenge Model Agency, son agence de modèles. Aujourd’hui, Jacques Logoh est un grand de la mode.
« Mon ambition, c’est de conquérir le monde avec la mode africaine. Faire connaître ma marque au-delà du Togo et au-delà du continent », rêve l’initiateur du Festival international de la mode (Fimo).
SN