Les filles de tout âge raffolent de ces mèches aux couleurs souvent vives.

La période des vacances permet aux jeunes filles de porter les mèches qu’elles souhaitent librement. Tant au niveau des couleurs qu’au niveau de la longueur.

 Fatim S., à Adjamé, élève en classe de seconde dans un lycée de la commune se sent bien dans son nouveau Look. Elle porte des mèches de couleur rouge,  qui descendent jusqu’à sa taille. « J’adore les mèches de couleur. Ca fait plus joli. Les mèches de couleur noir sont universelles. Avec elles, on tape toujours à l’œil. Seulement il faut savoir les choisir », affirme-t-elle. Avant cette coiffure Rwaga (grosses nattes tressées), Fatim portait une coupe nommée ‘’Coupe garçon’’tissage posé de façon plate donnant l’air un homme coiffé, de couleur rouge. 

Comme Fatim, Nahomie D., en classe de première, adore aussi les folies de couleurs. La seule différence est qu’elle préfère changer la teinte de ses cheveux en plus. Il y a quelques semaines, la jeune fille de 17 ans portait la teinte rose. Elle a dû l’effacer. « Car, explique-t-elle, la coiffure que je compte faire ne sera pas belle avec du rose. Je compte mettre cette fois la couleur verte des mèches deux tons mélangés au noir. Je vais refaire la teinte plus tard », justifie-t-elle.  

Les folies de couleurs intéressent également les femmes. Marina Kouman, propriétaire de la boutique ‘‘la Maison des mèches choco’’, boutique située au Plateau Dokui le signifie. « Nous recevons les clientes de tout âge. La tranche d’âge se situe entre 9 et 50 ans ».

Les tendances couleurs qu’elle a enregistré sont les couleurs chaudes notamment l’orange et le jaune. Il y a également les couleurs froides qui sont le bleu, le vert, le gris en plus du blanc», fait-elle remarquer.

La boutique de Marina propose tous types de mèches et de laines à tresse. Il s’agit du tissage naturel et brésilien, des perruques postiches, de la laine de différentes qualités…

Les prix sont fixés en fonction de la qualité souhaitée. «  Nous avons les mèches à tresse qui sont à 900 FCFA. Les tissages qui varient en fonction de la qualité allant de 2500 FCFA à 80 000 FCFA, et les perruques confectionnées que nous faisons de 10 000FCFA à 200 000FCFA », dit-elle.

A la question de connaitre la provenance des mèches, la première responsable de la boutique répond :  « Nous avons des brésiliennes importées, les laines provenant du Nigéria et enfin les perruques. D’autres marchandises proviennent de la Chine du Vietnam et de la Côte d’Ivoire ».

Ces matières à tresse, mèches et laines, sont généralement utilisées pour les coiffures Rwaga, des piqués laissés (cheveux tressés alimentés par des mèches et les tresses s’arrêtent à la pointe des cheveux en laissant ensuite les mèches libre).

La responsable du magasin qui perçoit en moyenne 100 000 FCFA par semaine, confectionne les perruques avec lace frontal et closure. En plus d’elle deux autres personnes y travaillent. L’une d’entre elles vend les mèches tandis que l’autre se charge des tresses.

MK

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