L’éducation est un enjeu pour tout Etat souverain. Le 24 janvier 2024 a été célébrée la Journée internationale de l’éducation. Une occasion pour se poser les bonnes questions.
« Si la haine commence par des mots, la paix commence par l’éducation. Ce que nous apprenons change notre vision du monde et influence la manière dont nous traitons les autres. L’éducation doit donc être au cœur de nos efforts pour parvenir à la paix dans le monde et préserver celle-ci », a déclaré Audrey Azoulay, Directrice générale de l’Unesco. L’éducation est donc très importante. Si importante que le 24 janvier de chaque année est retenu pour la célébration de la Journée internationale de l’éducation. Et ce depuis 2019.
Ce 24 janvier 2024 c’était la sixième édition de la Journée internationale de l’éducation autour du thème : « Apprendre pour une paix durable ». Une journée à la faveur de laquelle chaque nation fait son bilan en matière d’éducation nationale. Selon l’Unesco, le thème de cette édition doit permettre un changement en profondeur.
Marqué durant plusieurs années par des violences, le milieu scolaire ivoirien a connu de nombreux changements. Il y a un changement depuis la nomination de Mariatou Koné à la tête du ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. Dès sa prise de fonction, elle a initié plusieurs actions d’envergure. L’école ivoirienne se porte bien, selon Mariatou Koné.
« L’éducation en Côte d’Ivoire est perçue comme la priorité des priorités. Des investissements importants ont été réalisés et le sont toujours pour rester en conformité avec cette vision », a déclaré la ministre.
En fait depuis 2011 les indicateurs en la matière sont au vert. C’est le vœu du gouvernement est de la positionner au rang des meilleurs sur l’international. Le taux de scolarisation est passé de 89,60% de 2013-2014 à 99,93% en 2017-2018. Cette hausse des effectifs nécessite des infrastructures adéquates. L’Etat de Côte d’Ivoire et ses partenaires non pas lésiné sur les moyens. On dénombre près de 36126 salles de classes construites au primaire de 2012 à 2022 contre 12986 classes sur la période 2001 à 2011.
Les ressources humaines demeurent une priorité pour le gouvernement. Entre 2019 et 2020 c’est un total de 10300 enseignants du primaire et du secondaire qui ont été recrutés à titre exceptionnel. A cela il faut ajouter le recrutement régionalisé dans les Cafop.
Un autre fait important est que le taux d’analphabétisme est passé de 51% en 2002 à 47% en 2021. Quant aux cantines scolaires, elles sont près de 5602 sur toutes l’étendue du territoire.
Tous ces acquis sont le fruit de plusieurs milliards investis par le gouvernement.
SN
