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Titulaire d’un bac A, mademoiselle Soro Tcheregniman Bénédicte évolue dans le secteur informel à travers la vente en ligne. Votre magazine lui a rendu visite…

D’où vous est venu l’inspiration de vouloir entreprendre ?

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Il faut dire que depuis toute petite, j’ai toujours rêvé d’être une grande femme d’affaires. Etre une femme indépendante financièrement et autonome. Ainsi, après donc mon baccalauréat, je me suis lancée en 2019 dans la vente en ligne, vu que c’est l’activité idéale pour moi d’atteindre mes objectifs.

Qu’a-t-il de passionnant pour que tu choisisses ce secteur ?  

J’ai choisi ce secteur d’activité par passion, car j’adore voir les clients se réjouir des offres que je leur propose. Toujours donner le sourire aux personnes accros à la mode et à la beauté. Depuis l’école, j’aimais vendre les légumes avec ma mère et ma sœur au marché, après mes cours.

Le fonds de démarrage…

D’abord, j’ai commencé par la vente de draps avec 100.000 Fcfa. Avec ça, j’ai commencé à économiser et à chercher d’autres fonds pour arriver là.

Quels sont vos articles et d’où viennent-ils ?

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Je vends les tuniques simples et brodés, pour hommes adultes et enfants. Je vends les boubous sénégalais pour femmes venant du Sénégal. Et la pâte d’arachide venant directement du nord de la Côte d’Ivoire.

Votre particularité ?

Je mise beaucoup sur la satisfaction du client. Et qui parle de satisfaction du client, parle de qualité. Alors, aujourd’hui tous mes clients sont satisfaits de mes offres.

Avez-vous une technique d’approche particulière de vos clients ? Et comment se fait vos livraisons ?

Oui, de manière indirecte, j’attire l’attention de la personne sur ce que je vends en lui montrant toute la lucidité, la transparence qui s’y trouve. Quand j’ai des commandes, j’appelle un livreur pour le faire et en retour, il prend son quota.

Faites-vous quelque chose d’autre en dehors de cette activité ?

Oui, en dehors de la vente en ligne, je fais aussi souvent la vente de porte à porte pour faire connaître mes articles et ma page Tchéré Shop.

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Est-ce une activité prometteuse ?

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Oui, c’est une activité prometteuse, surtout quand vous arrivez à gagner la confiance des clients.

Des difficultés auxquelles tu es confrontée ?

Il est très difficile pour nous qui n’avons que les réseaux sociaux comme seul lieu de vente. Vu que le marché est saturé, la demande est un peu lente. En effet, de nombreuses personnes ont également du mal à commander en ligne, de peur à se faire arnaquer ou acheter de fausses marchandises. Personnellement, je n’ai pas encore de boutique physique pour exposer mes articles. Chose qui fait durer parfois avec moi la marchandise. Les clients nous contactent très souvent pour venir au magasin. Et quand tu leur dis que c’est une boutique en ligne, ils sont découragés et annulent leurs commandes.

Vos projets pour l’avenir ?

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J’aimerais avoir des magasins pour exposer mes articles et me consacrer qu’à ça afin d’être autonome. Je veux pouvoir habiller un jour, les stars à Tchéré Shop et le faire connaitre davantage.

Des conseils pour ces jeunes filles qui sont en quête d’emplois

J’aimerais dire à mes jeunes sœurs d’entreprendre, même si ce sont des oranges qu’elles vendent cela fait d’elle une entreprenante, qu’elles cherchent à être financièrement indépendante ça nous épargne beaucoup de choses.

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Yahafe A. Ouattara (stagiaire)

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