Elle est jeune et ambitieuse. Nina Melissa, la fille d’Assoukpou a décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat, précisément dans les prestations de services. Ancienne hôtesse d’accueil, la titulaire d’une licence en Commerce international veut apporter sa contribution au rayonnement de ce secteur. Elle nous relate dans cette interview, son parcours, ses difficultés et ses ambitions…
Pouvez-vous vous présentez à nos lecteurs ?
Je suis Nina Melissa Assoukpou Titulaire d’un Bac A2 que j’ai complété par un Bts en Gestion commerciale et une Licence en Commerce international. Je suis aujourd’hui chef d’entreprise et mon entreprise intervient dans diverses prestations de services notamment le placement d’hôtesse d’accueil pour les événements, salons, foires et forums. J’interviens également dans le placement du personnel d’entretien et de nettoyage des bureaux, appartements, fin de chantiers et divers autres services.
Comment est arrivée votre envie d’entreprendre ?
La soif de réussir ma vie. L’envie d’apporter quelque chose à la vie. Mais aussi aider mon entourage, mes collaborateurs à faire quelque chose de bien dans le milieu de l’entrepreneuriat.
Pourquoi avez-vous choisi d’opérer dans ce secteur d’activité ? Et quels sont les avantages ?
Déjà, il faut souligner que j’ai été hôtesse d’accueil quand j’étais étudiante. J’ai donc aimé ce boulot avant de m’y investir. Aussi, avec du recul, j’ai constaté des anomalies, des manquements et certaines failles dans le service aux personnes. Hôtesse non qualifiée, plaignante et grincheuse, absence de bonne manière et de courtoisie, etc. pareil pour le personnel d’entretien. J’ai donc décidé de me positionner afin d’apporter ma petite contribution en formant le personnel afin de faire valoir leurs services
Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans ce domaine
La mauvaise concurrence, les dessous de tables, les propositions indécentes des clients par rapport à nous les femmes, secteur marginalisé…
Combien de personnes employez-vous dans votre entreprise ?
C’est une jeune entreprise et nous avons peu de contrat actuellement. Donc, nous avons des permanents et des contractuels. Les permanents sont au nombre de 10 personnes et les contractuels dépendent des contrats que nous avons.
Arrivez-vous à combler toutes vos charges avec vos revenus ?
Nous essayons tant bien que mal à tenir la route et faire notre bonhomme de chemin. C’est vrai que ce n’est pas facile pour nous qui démarrons, mais nous faisons le minimum pour respecter nos engagements.
Si vous aviez un rêve, comment souhaiteriez-vous voir votre entreprise plus tard ?
On ne peut que rêver grand quand on se lance dans l’entrepreneuriat. Croire qu’on peut devenir plus tard une grande entreprise. A vrai dire, je rêve d’ouvrir une école de formation pour les filles de ménage et celles ou ceux du personnel de l’entretien. Également, ouvrir des franchises partout dans le monde et surtout révolutionner le secteur de cleaning.
Si vous devez donner des conseils aux jeunes filles qui désirent entreprendre, qu’est-ce que vous leur direz ?
En premier lieu, je leur dirai que choisir d’entreprendre nécessite du courage, des sacrifices. Donc ce n’est pas facile de le faire. Mais, elles ne doivent pas se décourager. C’est pour cela qu’elles doivent se munir aussi de patience. Tout de même, avant de se lancer dans une entreprise, elles doivent considérer certains facteurs, s’informer, se former… Une bonne formation s’impose et est primordiale. Passer ce cap, il faut foncer sans faire demi-tour. C’est à chacun de changer son histoire.
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Entretien réalisé par Djolou Chloé
3 Commentaires
Excellent. Bien du courage.
Responsable de structure fortement engagée dans l’accompagnement client. A recommander!
Merci à la team