La première édition du Congrès international de la femme africaine d’Abidjan a eu lieu les 28 et 29 juillet à Sofitel hôtel Ivoire. Cet événement a réuni des femmes venues de 7 pays d’Afrique pour des moments d’échanges et de partage d’expérience.
On en parle peu. Mais son institution première remonte à un peu plus de soixante ans. La Journée internationale de la femme africaine (Jifa) existe depuis 1974 et est l’initiative d’Aoua Keïta. Elle a lieu le 31 juillet de chaque année, en commémoration du 31 juillet 1962, date à laquelle des femmes de l’ensemble du continent africain se réunissent pour la première fois et créent la toute première organisation dédiée aux femmes africaines.
Il s’agit de l’Organisation panafricaine des femmes. Le but de ces femmes était, malgré les différences ethniques et linguistiques, d’unir leurs forces, de travailler ensemble autour d’un idéal commun. À la suite de la rencontre des femmes africaines à Dar Es Salam, la Jifa sera promulguée par les Nations unies en 1962 avant d’être officiellement consacrée le 31 juillet 1974, lors du premier Congrès de l’Organisation panafricaine des femmes qui s’est tenu au Sénégal.
A l’occasion de la Journée internationale de la femme africaine (Jifa), Gouedan Fatou Diarra, présidente de l’ONG « Femme d’Afrique lève-toi », a organisé la première édition du Congrès international de la femme africaine d’Abidjan (Cifaa). C’était les 28 et 29 juillet à Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Cet événement a réuni des femmes venues de 7 pays d’Afrique pour des moments d’échanges et de partage d’expérience. Ce sont donc des femmes venues du Cameroun, du Mali, du Burkina Faso, de l’Angola et de bien d’autres pays qui ont effectué le déplacement à Abidjan. « La femme africaine face au défi des NTIC, des assurances et du financement » en était le thème.
Madame la ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, Nassénéba Touré, s’est faite représenter à ce congrès. « Avec beaucoup d’efforts, elle a réussi à réaliser ce congrès aujourd’hui. Le ministère de la Femme, de la famille, et de l’enfant, fier de Gouedan Fatou Diarra, est venu lui apporter tout son soutien. Madame la ministre va vous recevoir pour mettre un partenariat en place », a soutenu Florence Tanou, directeur du genre et de l’équité au ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant. Elle représentait Nassénéba Touré, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant. « Le premier objectif, c’est de repositionner la Côte d’Ivoire, et démontrer notre volonté de créer une symbiose entre les nations, avoir une même vision et aller du même pied. Créer cette plate-forme d’échanges, pour nous, c’est permettre aux femmes du monde entier, en l’occurrence les femmes de l’Afrique, de créer ce qu’on appelle le retour d’expérience », a clarifié la promotrice, Gouedan Fatou Diarra. Etaient présents au Congrès international de la femme africaine d’Abidjan (Cifaa) l’Unesco, les agences Côte d’Ivoire PME et Emplois Jeunes.
A cette occasion, plusieurs femmes ont été distinguées pour leurs actions en faveur des femmes. On peut citer Mayouma Kala, représentante de l’Union africaine, ou encore Nadia Druide, présidente de l’association des créateurs de mode de Côte d’Ivoire.
SILUE F.