Les experts du domaine sont unanimes et présentent l’entrepreneuriat comme un facteur de réduction du chômage. Cependant pour évoluer dans ce milieu qu’ils trouvent aussi difficile du fait des challenges à rélever, l’entrepreneur se doit de disposer de plusieurs qualités. Ci dessous quelques astuces astuces d’Experts.
Entreprendre est un métier à part entière qui exige des qualités et des compétences professionnelles bien définies. Selon M. Guy Abby Noguès, Administrateur directeur général de la société Finance plus, Guy Abby Noguès, il en faut impérativement 5. Il s’agit de la créativité, la rigueur, l’humilité, la confiance en soi et le leadership. » Chaque année en Afrique environ 9,6 millions de jeunes arrivent sur le marché de l’emploi pour 3 millions d’emplois. En Côte d’Ivoire, la Banque africaine du développement (Bad) indique que près de 70 % à 90% des jeunes ivoiriens seraient sans emploi. Chaque année, plus de 200 mille jeunes actifs arrivent sur le marché du travail.
Il faut être capable d’innover en permanence afin de promouvoir son activité et rester compétitif face à la concurrence, c’est en cela que je parle d’inovation. Il faut être rigoureux parce qu’il va falloir organiser et gérer son équipe. L’entrepreneur doit cultiver l’humilité, avoir le recul nécessaire et être capable de se mettre en question. La confiance en soi, est le garant de l’image de l’entreprise. Il consiste à afficher une nette assurance et être le premier à croire au succès de son affaire . Le leadership quant à lui nécessite d’être un bon leader, avoir une force de persuasion et faire adhérer son entourage à ses idées », a-t-il conseillé lorsqu’il abordait la thématique « Emploi et entreprenariat : Défis et opportunités en Côte d’Ivoire » pendant la 1ère édition des conférences BJKD, qui s’est tenue à l’hôtel Azalaï , à Marcory, le 23 setpembre 2021 en prélude à la 4 ème édition du prix BJKD.
Face à une population ivoirienne active de 11 millions poursuit-il, » un nombre de jeunes actifs qui intègrent le marché de l’emploi beaucoup plus rapidement que celui des postes disponibles. Face à l’incapacité de l’Etat et du secteur privé d’employer toute la main d’oeuvre disponible, il apparait impérieux de garder les talents mobilisés pour faire croitre la société, l’entrepreneuriat apparait comme une solution de choix. En devenant son propre patron, l’entrepreneur endosse des responsabiltés, assume des risques et change de casquette pour devenir à son tour créateur d’emploi ».
Selon l’Expert, pour que les jeunes réussissent aujourd’hui et à l’avenir, ils devront non seulement renforcer leurs compétences générales existantes, mais aussi en développer de nouvelles. « Il faut également leur transmettre les soft skills tels que la confiance en soi, le savoir communiquer, le leadership, la flexibilité, l’esprit d’équipe et la faculté à gérer le temps. La jeunesse est la rélève de demain et elle est le véritable développement durable de l’Afrique », a-t-il conclut.
Tout comme lui, Lucien Agbia, le Président directeur général Business 24 Africa, qui a entretenu les participants sur « L’innovation dans le développement de l’entrepreneuriat jeunes et la contribution du secteur privé à sa promotion », a énuméré les avantages de l’innovation en entrepreneuriat. « Quand votre avantage concurrentiel est basé sur l’innovation, votre entreprise rentre dans la durabilité. L’innovation n’est pas uniquement au début de l’entreprise. L’innovation est au début et à toutes les phases du développement de l’entreprise », a-t-il conseillé, avant de Préciser. » Il ne faut pas confondre innovation et technologie. on peut innover sans s’enfoncer dans la technologie ».
Pour rappel, cette rencontre organisé par la Fondation Bénédicte Janine Kacou Diagou (BJKD), a pour objectif « de contribuer à la consolidation des initiatives de développement de l’entreprenariat jeune. Et ce, dans la sous-région ouest africaine et particulièrement en Côte d’Ivoire pour relever le défi de l’employabilité des jeunes et soutenir l’atteinte des objectifs de développement durable », selon la Directrice de la communication général Dominique Ozoua Mobio.
En 2016, à la demande de sa communauté Facebook, estimée à 60 000 abonnés qui a atteint en 2021 les 183 962 abonnés, Bénédicte Janine Kacou Diagou initie le BJKD’s. C’est une plateforme d’échange entre elle et de jeunes entrepreneurs, qui suivent son quotidien sur le web, en vue de s’inspirer de son expérience professionnelle.
Avec plusieurs réalisations, telles que les BJkids ou encore le Prix BJKD, le soutien à de nombreux projets en cours de développement, la Fondatrice, Bénédicte Janine Kacou Diagou, qui a créé la fondation BJKD en 2018, poursuit son objectif. Celui d’ aider au développement d’énergies créatives et de talents productifs, dans l’esprit de contribuer à dessiner, à son tour, une Afrique ambitieuse, fière et solidaire.
Marina Kouakou