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Coopération internationale pour le développement agricole des pays en développement et émergents, Fert crée les conditions permettant aux agriculteurs d’améliorer leurs conditions de vie. Fert est en Côte d’Ivoire.

Il l’a bien défini. Jean-François Isambert est le président de Fert. « Fert est née de la rencontre de dirigeants des organisations céréalières et de personnalités extérieures au monde agricole mais partageant un même regard sur le monde et une même préoccupation sur le devenir de l’homme et l’épanouissement de la vie humaine », dixit Jean-François Isambert.

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Fert accompagne les agriculteurs dans la création et le développement d’organisations. Il s’agit des groupements de producteurs, coopératives, caisses de crédit agricole ou centres de formation. Fert les assiste pour trouver des solutions durables aux problèmes qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier et la défense de leurs intérêts. Fert mobilise des responsables et techniciens agricoles dans une démarche de partage d’expérience.

Fert est présent en Côte d’Ivoire depuis 2015. Fert est dans les régions Tiassa, Gbêkê, Poro et Bagoué. Fert est très actif. Des champs école, la formation de paysans relais, le conseil de proximité, la structuration de services techniques, de stockage et de commercialisation. Ce sont plus de 60 groupements villageois ou coopératives, 3 OP régionales, 2200 producteurs dont 200 femmes et 1300 jeunes accompagnés. A ceux-là il faut ajouter près de 48 paysans relais formés.

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Loin des caméras et dans le silence, Fert travaille. Depuis 2017, la région du Poro, précisément la commune de Niofoin, a vu la création d’un Centre de formation agricole et rural (Cfar). Le centre accueille des jeunes, filles et fils de paysans désireux exercer le métier d’agriculteur. La formation dure deux ans. Ce sont 28 jeunes qui ont achevés leur formation en 2021. C’est la première promotion. Fert travaille pour le bien être des paysans.

On l’a dit. Un centre de formation a vu le jour à Niofoin. Mais à côté, on a une exploitation pédagogique de 15 ha. Et le centre peut former environ 60 jeunes par an. Depuis le 07 mars de cette année le Centre de formation agricole et rural (Cfar) est géré par une association. Innovation de taille qui doit donner des leçons. Cette association rassemble des responsables professionnels agricoles du district, des anciens élèves, les parents d’élèves, les autorités locales, la fondation Louis Drefus et Fert. L’association se nomme « Tefalidjanwe », un terme senoufo que l’on peut traduire par « le bon agriculteur ».

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Souleymane Yeo Namongo a été élu président du conseil d’administration de l’association. Souleymane est un agriculteur de 52 ans à la tête d’une exploitation familiale de 12 ha sur lesquels il produit du maïs, de l’anacarde, des mangues et surtout du riz, sa spécialité. Il est d’ailleurs président du pôle rizicole des Savanes et siège à ce titre à l’interprofession nationale. Son implication date de la création du Cfar lorsque le sous-préfet de Sinématiali l’a sollicité. « Au début, je ne savais pas trop de quoi il retournait. On a d’abord pensé que c’était une affaire de blancs. Mais rapidement l’approche m’a plu et m’a donné envie de m’impliquer davantage. Pour moi, une des priorités de mon mandat sera la notoriété de l’établissement. Le Cfar doit être vu partout en Côte d’Ivoire mais nous devons aussi nous intéresser aux autres, voir ce qui se fait ailleurs », a déclaré Souleymane après son élection.

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Pour rappel Fert a mené des actions sous forme d’appui. De 1990 à 2006 Fert a assisté la filière porcine et de 1999 à 2006 Fert a fait un appui à la filière maïs.

Sékongo Naoua

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