‘’Friandises de chez nous’’ ou ‘’Koutoukou fruité’’, poudre de bissab ou de baobab… Danielle Avenié et sa sœur en font de ça leur activité. L’une s’est spécialisée dans la confection de biscuits tandis que l’autre s’est transformée en spécialiste de boissons africaines.
Partir d’un passe-temps familial, les sœurs Avénié sont foncièrement engagées dans cette activité : la confection de friandises et boissons africaines. Une activité qu’elles veulent à part entière.
Exerçant depuis une dizaine années, elles décident de sortir de l’ombre à travers leur entreprise ‘’Mandia, les douceurs du coin’’. Nous les avons rencontrés…
Comment avez-vous appris à faire vos gâteries ?
J’ai appris à faire les friandises sur le tas à travers les pages de cuisine Facebook et YouTube. A la base ce n’était pas pour faire une activité. Ma sœur, quant à elle, s’amusait à faire des mélanges de fruit avec des boisson africaines, à la maison. Moi également de mon côté avec les friandises.
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Le déclic…
Puis un jour je fais des toffis que je publie sur ma page Facebook. Ce post à susciter beaucoup d’engouement. Les gens se sont mis à me solliciter pour en faire pour eux. C’est à cet instant que tout est parti. Les créativités dans mes friandises était primordial pour moi afin de me démarquer du commun des mortels. C’est dans ce même sens que je décide avec ma sœur de faire de nos œuvres une activité à part entière.
…Fond de débutantes
Nous démarrons avec la modique somme de 5.000 FCFA. Aujourd’hui les puchs de ma sœur sorte du pays tout comme mes friandises. Mais nous avons commencé il y a dix ans en arrière, hors réseau sociaux. Il y a seulement un an qu’on a commencé à commercialiser.
La plus grosse difficulté !
Notre plus grosse difficulté c’est honorer les commandes. Les difficultés que nous rencontrons sont au niveau de la distribution, du rendement. Parce que nous n’étions pas préparées à cela.
Votre cible et le temps de conservation ?
Notre cible c’est tout le monde sauf les diabétiques.
Les friandises peuvent être conservées sur deux semaines mais pour les toffis c’est bien plus. Pour les boissons africaines, il y a aucun problème de conservation.
Quels sont vos perspectives ?
Notre vision première est de valoriser les matières premières ivoiriennes et on désire se positionner sur la liste des plus grands transformateurs de friandises et boissons ivoiriennes.
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Mam Ouattara