Les femmes de la Société anonyme pour la promotion de l’habitat, des infrastructures et de l’aménagement foncier (SOPHIA) ont magnifié leur premier responsable le 9 mars dernier. C’était l’occasion de lui témoigner leur reconnaissance.
La Société anonyme pour la promotion de l’habitat, des infrastructures et de l’aménagement foncier (SOPHIA) rappelle un projet far : « Akwaba City », où la ville moderne, en construction dans le district d’Abidjan. Il y a un mois, le 4 février dernier, l’entreprise signait une convention avec la Chambre de commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire dans le sens de concrétiser ce vaste projet.
Pour le conduire, son président Touré Ahmed Boua s’est entouré d’une équipe dynamique dont une quarantaine de femmes. A l’occasion de la Journée internationale de la femme, elles en ont profité pour rendre hommage à leur employeur, le 9 mars 2021, à Abidjan-Angré pour son attention en faveur des femmes. « Depuis que nous travaillons dans cette entreprise, nous les femmes, n’avons pas de problème de traitement », se sont-elles félicitées. La structure compte une centaine d’hommes. « Il n’y a pas de soucis au niveau de la rémunération. Je touche le même salaire que les autres directeurs de l’entreprise », témoigne Mme Koné, chargée de communication de SOPHIA.
Elles en ont profité pour réaffirmer leur engagement pour faire de SOPHIA une entreprise qui s’impose. Aussi, ont-elles plaidé, à l’instar de bien d’autres entreprises, leur implication plus accrue dans la gestion de l’entreprise. Elles espèrent en effet la nomination de plus en plus de femmes aux postes de responsabilité. C’était l’une des préoccupation affichée par Mme Mada Sangaré, leur Porte-parole, ce 9 mars 2021.
« Plus il y a de femmes dans une entreprise, plus il y a de la stabilité. Il faut donner les moyens aux femmes de s’affirmer et ne pas laisser seulement aux hommes de le faire. Nous souhaitons la nomination de plus de femmes à des postes de responsabilités », a-t-elle recommandé.
En Côte d’Ivoire, les femmes sont moins présentes sur le marché de l’emploi et sous payées, selon le rapport de la banque mondiale intitulé : « Et si l’émergence était une femme ». Ce rapport relève qu’en 2015, le pays occupait le 11ème rang sur 188 pays quant à l’indice de l’équité des genres ».
A SOPHIA, les femmes ne sont pas sous-payées. C’est pourquoi, elles entendent donner le meilleur d’elles-mêmes à l’entreprise pour la porter au bout de ses espérances.
Marina Kouakou.