La couche d’ozone se trouve dans la haute atmosphère terrestre et nous protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil, nocifs pour les êtres vivants. Mais de plus en plus elle est exposée à une grande menace.
Elle joue un rôle prépondérant. La couche d’ozone est une protection pour la vie terrestre. Elle est si importante qu’une journée lui a été dédiée. C’est en 1994 que l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 septembre, date anniversaire de la signature, en 1987, du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, Journée internationale de la protection de la couche d’ozone. C’est la résolution 49/114 du 19 décembre. Les États ont été invités à consacrer cette journée spéciale à l’encouragement d’activités concrètes conformes aux objectifs du Protocole de Montréal et de ses amendements. La couche d’ozone, fragile écran de gaz, protège la Terre des rayons dangereux du soleil, préservant ainsi la vie sur notre planète. Chaque 16 septembre se déroule la journée mondiale de l’ozone. Le thème de la célébration de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone 2023 est « Protocole de Montréal : restaurer la couche d’ozone et réduire le changement climatique ».
Ce thème colle à l’actualité. Car la confirmation scientifique de l’appauvrissement de la couche d’ozone a conduit la communauté internationale à établir un mécanisme de coopération, formalisé dans la Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone. Cette Convention a été adoptée en 1985 et est entrée en vigueur le 22 septembre 1988. En 2009, elle est devenue la première Convention à être universellement ratifiée. Et justement, le Protocole de Montréal a été conçu pour réduire la production et la consommation des substances nocives à la couche d’ozone en réduisant leur quantité dans l’atmosphère. Depuis le 16 septembre 2009, la convention de Vienne et le Protocole de Montréal sont devenus les premiers traités à atteindre l’objectif d’une ratification universelle.
Le réchauffement climatique est un souci et ses effets sont une grande menace pour l’humanité. C’est pourquoi des rencontres sont organisées pour réfléchir à un nouveau comportement. Justement, le 15 octobre 2016, les 197 États signataires du Protocole de Montréal, réunis à Kigali, au Rwanda, pour le 28e sommet des parties au protocole, ont abouti à un accord historique dans lequel ils promettent de mettre fin d’ici à 2050 aux hydrofluorocarbures, principalement utilisés comme réfrigérants dans les climatiseurs et les réfrigérateurs.
La célébration de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone est l’occasion d’attirer les États sur les engagements pris pour la sauvegarde de la vie sur terre. La Côte d’Ivoire n’est pas en reste. Le ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean-Luc Assi, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Protection de la couche d’ozone, a appelé les populations ivoiriennes à unir leurs efforts pour ralentir les changements climatiques et protéger la planète. « Le Protocole de Montréal et l’amendement de Kigali nous prouvent que tout est possible lorsque nous œuvrons ensemble. Agissons donc dès maintenant pour ralentir les changements climatiques et protéger la planète dont nous dépendons toutes et tous. Ensemble, pour le combat pour la survie de l’humanité tout entière aujourd’hui et demain », a déclaré le ministre Jean-Luc Assi.
Espérons que ce message ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd.
Sékongo Naoua