Les femmes entrepreneures africaines veulent accélérer leur leadership dans l’économie verte. Elles l’ont annoncée, le vendredi 27 janvier dernier, par la voix de la présidente du Forum panafricain des femmes entrepreneures, Mme Kestia Olangi à travers une conférence de presse tenue dans un hôtel de la place, aux II Plateau 7e tranche.
« La 5e édition du forum panafricain des femmes entrepreneures se tiendra du 23 au 25 mars prochain à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire ». Cette information a été annoncée par Madame Christelle Melèdje, coordonnatrice locale de ce Forum.
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Elle était en compagnie de Ketsia Olangi, présidente-fondatrice de la fondation Nehema, initiatrice de cet évènement, et principale animatrice de cet échange avec la presse.
« Femmes entrepreneures face aux défis de la transition écologique », tel est l’intitulé de la thématique sur laquelle les femmes entrepreneures vont réfléchir durant ces trois jours consacrés à ce forum. Pour Mme Olangi, le choix de la Côte d’Ivoire pour abriter cette 5e édition, n’est pas fortuit. Selon elle, la Côte d’Ivoire est un bel exemple de réussite en matière de développement économique et sociale. Mais pas que ! « Ce pays est un carrefour comme New York, où l’on trouve toutes les nationalités », fait-elle noter pour expliquer le choix de ce pays. « Nous allons nous retrouver en Côte d’Ivoire, en mars prochain pour décider du sort de l’Afrique », a indiqué l’initiatrice de cet évènement.
Lutter contre le réchauffement climatique
Ce forum panafricain des femmes entrepreneures a pour ambition de lutter contre le réchauffement climatique à travers de nombreuses réflexions issues des panels, des conférences et des ateliers. Mais également, en mettant sur pieds plusieurs actions. Cette réunion d’Abidjan a surtout pour finalités, d’accélérer le leadership des femmes entrepreneures dans l’économie verte, rendre visible leurs actions aux institutions de financement. Mais, aussi de créer un réseau international inclusif de femmes entrepreneures, développer l’agriculture biologique pour assurer la sécurité alimentaire et développer les énergies vertes afin d’assurer la sécurité énergétique.
Malheureusement, Kestia Olangi estime que de nombreuses femmes africaines sont sous-informées sur le sujet du changement climatique. Pourtant, selon elle, ce sont elles qui subissent le plus les effets du dérèglement climatique. C’est pourquoi, les actions du Fpafe sont portées sur l’information et la réflexion afin d’informer les femmes sur ce qui se passe réellement, attirer leur attention sur les conséquences et leur présenter les opportunités qu’offre cette économie verte.
La 5e édition du Forum qui se déroulera à Abidjan, va mettre en place un bureau régional pour le suivi des chaines de résultats afin de renforcer la capacité des femmes sur divers secteurs économiques, accroître le nombre d’organisations féminines dans l’écologie et créer une banque agricole panafricaine pour les femmes afin d’accélérer leur autonomisation complète, les accompagner dans leur activité économique et appuyer leur leadership dans les instances décisionnelles. Mme Kestia Olangi a exhorté, pour terminer, les femmes africaines à la persévérance et la résilience. « Mesdames, avancez et avancez », a-t-elle conseillé avant d’ajouter que « la nature est très en colère parce qu’on la harcèle excessivement. Je pense que si la femme négocie avec la nature, le monde sera en paix ».
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Djolou Chloé