Lancé le 24 octobre 2022, par le Premier Ministre, Patrick Achi, le Programme national de stage, d’apprentissage et de reconversion concerne les jeunes de tous les niveaux et dont l’âge est compris entre 16 et 40 ans.
Le Programme national de stage, d’apprentissage et de reconversion apporte une réponse concrète aux difficultés de validation de diplôme, d’acquisition d’année d’expérience et de difficulté d’insertion après des études. Ce programme améliore l’employabilité des jeunes en Côte d’Ivoire. Il bénéficie de la contribution de plusieurs ministères sectoriels, du secteur privé, de l’administration publique et des partenaires au développement.
Le Programme national de stage
Mis en œuvre par le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique via l’Agence Emploi Jeunes (AEJ), le PNSAR inclut les stages pré-emploi ou de qualification, les stages école ou de validation de diplôme, la formation par apprentissage et la formation de reconversion. Son objectif est d’accélérer l’insertion professionnelle et l’entrepreneuriat des jeunes. https://voiedefemme.net/societe/stage-de-fin-de-formation-un-casse-tete-pour-etudiants/
Le programme traite la question d’orientation pour les jeunes des lycées et collège. Ainsi avec le ministère de l’éducation nationale, le programme d’immersion est mis en place. Il offre un stage aux jeunes, pendant les périodes de vacances scolaires dans l’administration publique ou dans les entreprises. Cela leur permet d’avoir une connaissance sur les emplois d’avenir et d’avoir 45 000 Fcfa pendant deux mois. Avec les ministères de l’Enseignement supérieur et celui de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, le programme permet à de nombreux jeunes admis au BTS de valider leurs diplômes en prenant en charge une année de stage.
Le programme résout le manque d’expérience
Le programme résout également le problème du manque d’expérience. En partenariat avec le secteur privé, le PNSAR offre une période de 6 mois, renouvelable une fois, au sein d’une entreprise. Les stagiaires reçoivent 45 000 F de la part de l’État et 30 000 F de la part de l’entreprise. Le programme prévoit également l’école de la deuxième chance qui offre une opportunité d’emploi aux jeunes.
Le programme n’oublie pas les entreprises. Ainsi, celles retenues par le programme sont accompagnées. Elles bénéficient de mesures prises pour accompagner le secteur privé dans l’annexe fiscale. Pour chaque jeune formé ou embauché, l’entreprise bénéficie de crédit impôt. https://www.gouv.ci/_actualite-article.php?recordID=14189
Sékongo Naoua