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Publié le 17 juin, 2024

Lancé depuis 2017, le renouvellement du parc auto dans le transport commun semble être une réalité au grand bonheur des usagers.

Le Renouvellement du parc automobile fait partie des 31 projets et réformes majeurs du ministère des Transports en Côte d’Ivoire. Il est même un grand défi à relever.  De 2017 au 14 novembre 2022, ce sont plus de 500 véhicules de transport de masse (cars) et taxis compteurs qui ont été mis à la disposition des transporteurs de Côte d’Ivoire. Le ministre des Transports, Amadou Koné, a précisé que « ces véhicules sont exclusivement destinés à des personnes qui sont déjà dans le transport pour rajeunir leurs parcs automobiles et aussi à des chauffeurs exerçant dans le transport ».

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Ce sont des minibus confortables made in Côte d’Ivoire, à travers la Société des transports abidjanais (Sotra-Industries) et l’appui technique de Iveco. Ils sont en plusieurs modèles modulables. « Ce sont des véhicules assemblés en Côte d’Ivoire et de très bonne qualité », affirme le ministre.

Les acquéreurs ont postulé au Fonds de développement du transport routier (Fdtr) qui est un fonds de l’Etat de Côte d’Ivoire à l’endroit des transporteurs, en vue de renouveler leur parc automobile.

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Ces nouveaux véhicules sont de types taxis communaux « wôrô-wôrô », taxis et minibus « gbaka », dans la ville d’Abidjan et à l’intérieur du pays.

Naturellement les acteurs du secteur s’en réjouissent. On se rappelle des propos de Nomel Agnimel Wilfried de l’entreprise AMA transports. « Je suis particulièrement heureux de bénéficier de la première phase de remise, nous disons merci au gouvernement pour cette belle opportunité et pour la confiance placée en nous à travers le ministère des Transports. Je voudrais dire ici solennellement que tous les bénéficiaires sont prêts à tenir les clauses de cet accompagnement », déclarait Nomel Wilfried lesamedi 3 octobre 2020. C’était à la cérémonie de réception de cars pour l’entreprise AMA transport, à la place de la mairie de Dabou, en présence des autorités politiques, administratives, des cadres et la notabilité coutumière.

Les transporteurs ne sont pas les seuls satisfaits de ce projet de renouvellement du parc auto dans le transport commun. « Moi j’habite la commune d’Abobo. Chaque jour je dois me rendre à Adjamé pour mon travail. J’emprunte donc le gbaka par le Zoo. Depuis l’avènement de ces nouveaux véhicules je ne prends plus un autre moyen de transport. Je viens à leur arrêt et je me mets en rang. Tout se passe bien ». Ces propos sont de Séhi Gérard, rencontré dans le rang à Adjamé-Liberté. « On a l’impression que les chauffeurs et leurs apprentis sont différents de leurs collègues qui conduisent les autres gbaka. Ils sont plus polis et prudents dans la conduite », renchéri dame Hortense.

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Le modèle est bon. Il faut souhaiter seulement que le cap puisse être maintenu. En fait il n’y a pas de syndicats de transport, de gnambro et autres qui interviennent dans la gestion de ces véhicules.

C’est un projet novateur qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la sécurité routière, du renouvellement et de la modernisation du parc automobile et de la lutte contre l’incivismes routier. Il participe aussi à réduire l’impact de la pollution du parc automobile sur l’environnement.

Sékongo Naoua

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