C’est une tradition immuable. Se souhaiter les vœux à l’avènement d’une nouvelle année est devenu naturel.
Un SMS travaillé ou lapidaire. On souhaite à ses proches des vœux pour la nouvelle année. C’est un exercice qui est devenu normal. « Vœu de santé, de bonheur, de réussite, de prospérité ». On affirme qu’on peut reproduire cet exercice de positivité jusqu’à fin janvier.
Le terme vœu dérive d’un mot latin qui désigne « une promesse faite aux dieux en échange d’une faveur demandée ou accordée ». Le mot vœu puise sa source loin dans l’histoire.
Fête populaire, le réveillon du nouvel an également appelé réveillon de la Saint-Sylvestre tient ses origines de l’époque de Jules César. Les Romains, très croyants, établirent le premier jour de l’année au 1er janvier, journée alors consacrée au dieu Janus.
La fête du nouvel an a traversé les siècles. Elle est aujourd’hui une soirée incontournable. Entre amis ou en famille, on adore se retrouver pour partager un repas et à minuit c’est le fameux « bonne année et meilleurs vœux ».
On trouve dans le monde des dates différentes qui célèbrent le premier jour de l’année. La date varie en fonction des croyances et du calendrier solaire. Par exemple la Chine. Le calendrier chinois à son propre rythme lunaire et établi le premier jour de l’année entre le 21 janvier et le 20 février.
Mais, quelle que soit la date, le programme reste toujours le même. Feux d’artifice, célébrations de ville en ville, repas entre amis et famille.
Comme chaque année, les Fêtes de fin d’année sont accompagnées par leur cortège de cartes de vœux. C’est une coutume d’origine anglaise. Avec l’avènement d’Internet et des réseaux sociaux, la tentation de les souhaiter par voie numérique est grande. C’est plus écologique, plus personnalisable et moins chère. En plus, les e-cartes ont tout pour plaire. Ce qui est sûr, c’est que « Bonne année et bonne santé ! », qu’ils soient virtuels ou couchés sur une jolie carte papier, les vœux de fin d’année restent un rituel bien ancré dans le quotidien des populations.
Il y a différentes façons de fêter la nouvelle année dans la communauté internationale, selon le pays d’origine. En France, on s’embrasse sous le gui le soir du réveillon pour souhaiter une vie longue et prospère. En Espagne on mange un grain de raisin à chaque coup de minuit, tandis que les Chiliens dégustent une assiette de lentilles à minuit et les Belges mangent une choucroute accompagnée de bière tout en tenant une pièce de monnaie dans sa main. Les Estoniens mangent jusqu’à sept repas dans la journée en signe de nourriture abondante pour les 12 prochains mois.
En Nouvelle-Zélande, on exprime sa joie et ses espoirs pour l’année à venir en tapant sur des casseroles pour faire le plus de bruit possible. Au Danemark, on garde toute sa vaisselle abîmée durant l’année pour la casser devant la porte de ses amis ou voisins. Quant aux Danois ils grimpent sur une chaise juste avant minuit et sauter pour s’assurer une année pleine de bonheur.
En Côte d’Ivoire, depuis quelques années, ce sont les feux d’artifices. Une célébration grandeur nature pour le grand bonheur des populations. Surtout, comme en signe de pureté, ce slogan de « Abidjan ville lumière » qui captive tant.
Fêter le nouvel an et souhaiter ses vœux pour la nouvelle année fait partie de l’histoire. Que ce soit en Europe, en Asie, en Amérique ou en Afrique c’est une tradition bien ancrée dans la société. La tendance et les supports évoluent en fonction de la société et de ses habitudes.
Sékongo Naoua