« Je n’ai pas encore réalisé mon rêve … »
Titulaire d’un BT et BTS en bâtiment avec 17 années d’expériences dans le BTP, NADIALA ISSOUF SEKONGO investit depuis maintenant 11 années dans le bâtiment et les quincailleries.
Celui qui a débuté par une entreprise d’architecture et construction de maison (NEXT CONSTRUCT CÔTE D’IVOIRE et ensuite NEXT CONSTRUCT AFRICA) détient également aujourd’hui deux grandes quincailleries (LES QUINCAILLERIES IVOIRIENNES), qu’il a regroupé en « Nadiala Group » et fait son petit bonhomme de chemin.
« Je suis un entrepreneur à succès, mais je n’ai pas encore réalisé mon rêve. J’aspire un jour aller dans mon village avec des tracteurs et tracer les routes. Et je sais qu’avec le bâtiment, je pourrai réaliser ce rêve », fait-savoir l’entrepreneur Sékongo qui compte uniquement prendre sa retraite qu’après avoir réalisé ce rêve, qu’ il caresse depuis l’âge de 12 ans.
« Mon objectif était grand «
Pour l’objectif qu’il s’est fixé celui qui n’avait pas encore les compétences requises, a d’abord travaillé dans quelques entreprises tout en recherchant des bases de création d’entreprises.
» J’avais soif de connaissance donc j’allais d’une entreprise à une autre, à la rechercher des bases de création d’une entreprise, avant l’installation de la mienne. Lorsque j’étais en face d’une entreprise qui n’avait rien de nouveau à m’apporter je rendais ma démission. Mon objectif était grand. Un jour, j’ai pris une décision définitive. C’est-à-dire ne plus travailler pour une entreprise. Ma femme était à terme de la première grossesse. Cela n’a guère affecté mon choix. Ce jour là, mon ex patron m’a dit que je n’allais pas m’en sortir, avec ma femme à terme. J’ai retoqué que je serai un exemple pour les jeunes », se souvient-il.
Quelques jours plus tard, la femme de l’homme qui, aujourd’hui détient les secrets de l’Entreprenariat accouche et comme avait indiqué l’ex patron, c’est la galère.
« J’ai créé cette boutique pour résoudre les obstacles rencontrés dans l’immobilier »
« Je ne savais pas vers qui me tourner, où trouver de l’argent… Et une suggestion m’est venu à l’esprit, c’était de ne plus avoir d’amis, de bannir la distraction de ma vie. Depuis lors ma distraction, c’est mon travail. Le soleil ne me trouvait plus à la maison, je sortais à la recherche du mieux vivre. J’ai été un aide maçon, un chef chantier. J’ai commencé à avoir des contrats de construction de maison…
J’ai donc installé mon entreprise d’immobilier Next Construct Cote d’Ivoire. Il faut savoir que tous mes contrats de constructions de maisons sont pour des particuliers. Le marché d’un particulier est un poids énorme. Il donne toujours peu que leurs attentes. Avec ce peu, il faut garder sa crédibilité en faisant un travail noble. J’ai donc réfléchir à une chaine de production, où je serai mon propre consommateur. C’est ainsi j’ai créé une petite quincaillerie», soupire-t-il.
Puis, il poursuit : « En créant ma quincaillerie, je ne comptais pas sur un client. J’étais mon propre client. C’est ma politique de vente. Personnellement, je n’attendais aucun client. J’ai créé cette boutique pour résoudre les obstacles rencontrés dans l’immobilier. Quant-on me donnait un marché, j’épuisais l’argent destiné aux ressources nécessaire pour la réalisation, dans ma quincaillerie. Petit à petit je l’ai agrandi en l’appelant quincaillerie ivoirienne. »
« Pour réussir, il faut oser, faire des sacrifices «
L’entrepreneur Sékongo embauche présentement une vingtaine de personnes. Il ne compte pas s’arrêter à ce niveau. Il tient à mettre sur pied une société de transformation de béton pré-emploi.
A l’en croire l’entreprenariat est une succession d’épreuves. Ce pourquoi il conseille: « Un jeune qui veut entreprendre doit être patient. Il ne doit pas compter sur quelqu’un. Pour réussir, il faut oser, faire des sacrifices. Personne ne viendra réaliser ton rêve. Les banques finances que les personnes qui ont de l’argent. Elles te donneront de l’argent si tu as une valeur ajoutée. Si tu n’as rien débuté une banque ne financera jamais ton projet ».
Audrey Apie (stagiaire)
1 Commentaire
Félicitations et beaucoup de courage monsieur sekongo. Que de chemin parcouru, mais beaucoup reste à faire. Je vous souhaite la plénitude succès. Vous êtes un exemple pour vos petits frères et enfants que nous sommes.