Abidjan, le 9 avril 2022 – Voidefemme.net – L’Etat de Côte d’Ivoire s’est doté de la loi n°2021-894 du 21 décembre 2021 relative aux mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles autres que domestiques.
Pour être des acteurs de la vulgarisation de cette loi afin de lutter efficacement contre les violences sexuelles, un atelier de formation dans le cadre de la vulgarisation de cette nouvelle loi, s’est tenu à l’intention des journalistes depuis mercredi 6 et jeudi 7 avril 2022 à ‘hôtel Golden Palace de Grand-Bassam. Cette formation organisée conjointement par la Direction des droits de l’Homme et la Direction des études, de la législation et de la documentation du ministère, a porté sur les notions et procédures en cas de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles autres que domestiques, mais aussi sur les droits des victimes et sanctions en cas de non-respect des mesures ordonnées par le juge.
Le garde des Sceaux, Sansan Kambiré, a exprimé la nécessité de vulgariser la nouvelle loi afin d’outiller davantage les victimes de ce phénomène qui grandit. « Il faut vraiment vulgariser cette loi. Vous savez les violences domestiques, le viol et les violences sexuelles autres que domestiques à travers le monde, sont en train de prendre une très grande proportion. Notre pays malheureusement n’échappe pas à cette forme de violence. Il est important que dans vos canaux de communication, vous puissiez informer les populations parce que, c’est votre rôle. Et leur faire savoir qu’il existe des textes qui protègent les victimes de ces formes de violences. C’est extrêmement important. De plus en plus mon département va initier ou élaborer des textes qui seront adoptés. On se fera fort de vous convier à ce genre d’atelier parce que c’est vrai, on dit nul n’est sensé ignorer la loi, mais quand vous faites une loi et que vous publiez, il faut la faire connaître. », notifie le garde des Sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme. Selon lui, il faut lutter contre les violences domestiques, lutter contre les cas de violences sexuelles, il faut vraiment communiquer et informer les concitoyens.
Le ministre Sansan Kambiré a invité les journalistes à être le relais pour vulgariser cette loi contre les violences sexuelles.
Djolou Chloé