En ordonnant le déguerpissement de la casse d’Abobo Anador le mardi 04 janvier 2022, la ministre d’Etat, Kandia Camara et le conseil municipal étaient certainement loin de s’imaginer que ce site abritait des caches de munitions et d’Armes.
En 48 heures, les vendredi 07 janvier et samedi 08 janvier 2022, les éléments en charge de cette opération de libération ont fait des découvertes de munitions et d’armes. Le vendredi 07 janvier, quatrième jour de cette opération, les forces de l’ordre ont découvert des armes. Selon des sources proches du dossier, il s’agit de 296 munitions, des chargeurs, et une grenade explosive. L’information, comme une trainée de poudre s’est répandue à travers les médias et réseaux sociaux. Voulant toucher du doigt la réalité du terrain, le samedi 08 janvier, sous le coup de 11 heures, le commissaire du gouvernement, le Contre-Amiral Ange Kessi a visité, la casse d’Anador, lieu de découverte des munitions présentées par les forces de l’ordre d’Abobo. Le procureur militaire a dit suivre de près l’affaire de découverte de ces munitions de guerre.
Profitant de cette occasion, le commissaire a recommandé à la police et la gendarmerie de continuer la fouille dans la cohésion des deux forces. Selon de nombreuses sources, l’exécution de cette recommandation du commissaire du gouvernement, aurait encore abouti ce samedi 08 janvier 2022, à la découverte d’autres munitions d’AK47. Le Procureur militaire a par la suite recommandé à la police municipale, de sensibiliser les riverains afin de faciliter le travail des forces sur le terrain et à collaborer. Le commissaire du gouvernement s’est « engagé à suivre de près cette nouvelle découverte de munitions de guerre à la casse d’Anador ». Par conséquent, il invite les forces de l’ordre et les agents de la police municipale d’Abobo à rester vigilants et à poursuivre les investigations pour faire toute la lumière sur cette affaire. Cette opération de déguerpissement des ferrailleurs, mécaniciens et autres commerçants installés sur ce site, a été instaurée par la mairie, pour dit-elle, l’assainir et lutter contre la salubrité qui y régnait. Surtout, a fait savoir le premier magistrat, toutes ses installations anarchiques situées à l’entrée de sa cité, donnent une image peu reluisante. En vue d’accompagner les ferrailleurs et autres à rejoindre la nouvelle casse d’Abobo-N’Dotré, elle a décidé de mettre à leur disposition, une enveloppe de 10 millions FCfa. Pour la mairie, cette opération de déguerpissement est irréversible.
Djolou Chloé