Le rapport révélé à la JMO à Ahua (Jacqueville).

A l’occasion de la Journée mondiale des Océans(JMC), célébrée ce mardi 8 juin 2021 à dans le village côtier Ahua de Jacqueville, le directeur général du Centre ivoirien antipollution (CIAPOL) a remis au ministre de l’Environnement et du développement durable, le Rapport sur l’état de l’environnement marin et côtier en Côte d’Ivoire (REEMCI). Un document dont les travaux ont commencé en 2019.

La Côte d’Ivoire dispose désormais de données fiables pour conduire sa stratégie de gestion des zones côtières. Ce mardi 8 juin 2021, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des Océans (JMO) dans le village côtier d’Ahua (Jacqueville), le directeur général du Centre ivoirien antipollution (CIAPOL) a annoncé le Rapport sur l’état de l’environnement marin et côtier en Côte d’Ivoire (REEMCI). Un exemplaire du document a été remis au ministre de l’Environnement et du développement durable séance tenante. « Je voudrais faire noter qu’après cette remise officielle ( au ministre Jean-Luc-Assi, ndlr), une cérémonie de lancement de REEMCI se tiendras le 16 juin 2021 au CERAE UMOA sise à Abidjan plateau », a indiqué le colonel Martin Niagne Dibi.

Selon le DG du CIAPOL, le REEMCI sera divulgué le 12 juin 2021.

A cette occasion, le document sera vulgarisé pour permettre à tous les acteurs qui, par leurs activités, mettent la pression sur ce milieu, de prendre conscience des dangers qu’ils font courir à l’environnement. « Il s’agit entre autres de la pêche, de la navigation, du développement des ports, de la pose de câbles sous-marins, des pipelines, de l’exploration et l’exploitation gazières et pétrolières, du tourisme balnéaire, du développement des industries énergétique et minières offshore », a révélé le colonel Niagne Dibi.  Selon lui, ce rapport élaboré dans le cadre du projet de Gestion intégrée de l’aire marine et côtier d’Abidjan à Assinie ( GIAMAA) « présente l’état marin et côtier de la Côte d’Ivoire ». Articulé autour de 8 principaux chapitres, ce rapport traite des pressions et des impacts des activités entropiques qui affectent directement la qualité environnementale des eaux marines et côtières.

Le document, très attendu par les pouvoir public, a été élaboré avec le soutien financier du gouvernement allemand et de la Banque Mondiale à travers le projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines (WACA).

TBO

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