Le président régional de la Commission électorale indépendante (Cei) du Gôh, a lancé un message aux acteurs politiques. « Nous vous demandons de nous aider à organiser des élections apaisées », a plaidé Fofana Sindou.
C’était le jeudi dernier, à la faveur d’une rencontre de sensibilisation des populations sur la cohésion sociale en cette période électorale. Le patron régional de la Cei, relève que pour aboutir à des élections sans heurts, il faut que les représentants des candidats soient formés au mode opératoire des élections. « Si le représentant du candidat ne maîtrise pas le mode opératoire, ou qu’il n’a pas été bien formé, ou encore, si le candidat n’a pas de représentant dans le bureau de vote, tout cela peut créer des problèmes », a prévenu Fofana Sindou. « Le représentant du candidat doit connaître le mode opératoire avant de se retrouver dans le bureau de vote », s’est adressé la Cei aux prétendants aux postes électifs.
Aussi, ne manque-t-il pas de revenir sur la formation des agents de la Commission électorale indépendante qui tiennent les bureaux de vote. « Après la publication de la liste des candidats, nous procéderons à la formation des membres des bureaux de vote », a informé Fofana. Il précise qu’en la matière, le contingent des membres de la Cei est essentiellement composé de fonctionnaires et agents de l’Etat. « On utilise des fonctionnaires qui sont nos représentants dans les bureaux de vote. Ils seront avec les représentants des candidats », a poursuivi Sindou. Puis de rassurer que le moment viendra où la Cei mènera, à son tour, des campagnes de sensibilisation pour des élections sans violence. « Au soir du 2 septembre, il faut que le meilleur soit le vainqueur et que le vaincu reconnaisse sa défaite », a conclu l’orateur.
Alain Doua