Abidjan, le 24 février 2022 – Voiedefemme.net – Une Côte d’Ivoire sans mercure, c’est le combat du Ministère de l’Environnement et du développement durable en collaboration avec le Centre africain pour la santé environnementale (CASE), l’Ong canadienne Impact et l’Onu-Environnement mène. Ce à travers le projet Fem gold + qui s’élève à 2,7 milliards de Fcfa.
Dans le cadre du lancement de la phase préparatoire du document dudit projet, des travaux de l’atelier de lancement, ce sont tenus le mercredi 23 Février 2022 au Palm Club Hôtel sis à Cocody. Autour du thème : « Opportunités mondiales pour le développement à long terme de l’Exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE) de l’or ».
L’objectif de cette rencontre était de présenter le programme ´´Fem gold+´´ et les perspectives qu’il offre à la Côte d’Ivoire pour la mise en œuvre de la convention de Minamata.
Le Directeur de cabinet du ministère de l’environnement et du développement durable, Parfait Kouadio a justifié la tenue de cette rencontre. » La présente rencontre permettra enfin, à vous participants, chacun dans son secteur, de prendre conscience de l’ampleur des implications des parties prenantes et partenaires en vue de préparer le pays à l’élaboration de son document de projet Gold + dans le cadre du respect de ses engagements et renforcer la capacité d’action »
A cet effet, il a remercié à les partenaires financiers et techniques pour leur soutien collectif sans lequel, une définition claire des priorités d’actions concrètes ne serait possible.
Plus loin, il a indiqué que selon les derniers inventaires des sources d’émission de mercure dans le cadre de la mise en oeuvre de la Convention de Minamata, environ 30 tonnes de rejets annuels de mercure ont été estimé en Côte d’Ivoire. La deuxième catégorie de source la plus importante (avec plus de 17 tonnes) provient de l’Exploitation Minière Artisanale et à Petite Échelle de l’or (EMAPE) et mobilise plus de 500 000 personnes en Côte d’Ivoire soit 2% de la population.
Quant à Bailly Dominique Pkakro, président du Centre Africain pour la Santé Environnementale (CASE), il a défini les techniques et la durée du projet. « Nous avons voulu à travers le projet que nous lançons aujourd’hui, présenter une nouvelle méthode aux orpailleurs, présenter aussi les mécanismes d’accès aux marchés, présenter aussi les connaissances nécessaires et les technologies nouvelles qui permettront aux orpailleurs non seulement de pouvoir être formalisés mais aussi de pouvoir produire tout en n’impactant pas négativement l’environnement et aussi en ne dommageant leur santé. » a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs ajouté que ce projet durera 4 ans et la phase préparatoire du document du projet va durer 6 mois donc jusqu’à la fin du mois de juillet. Après l’approbation, l’Etat de CI va lancer officiellement ce projet, c’est-à-dire les activités du projet qui vont démarrer à partir du mois d’Août de cette année 2022 pour finir en 2026.
Pour Angèle Luh, responsable de l’environnement à l’ONU, il s’agit de renforcer l’environnement et la santé dans ce secteur à travers des valeurs sans toutefois prendre de risques.
Mam Ouattara