Dimbokro, 17 jan 2023 – voiedefemme.net – Une cinquantaine de sages-femmes issues des différents centres de santé de la région sanitaire du N’zi ont été instruites sur les directives nationales de la vaccination contre la COVID-19 des femmes enceintes et allaitantes, lors d’un atelier d’orientation, mardi 17 janvier 2023, à Dimbokro.
Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (MSHPCM) a, début janvier 2023, à travers le comité de veille, décidé d’étendre la vaccination contre la COVID-19 aux femmes enceintes et aux femmes allaitantes en Côte d’Ivoire, après avis scientifique du comité national d’experts indépendants pour la vaccination et des vaccins en Côte d’Ivoire (CNEIV-CI). La décision vise à renforcer la prévention contre la pandémie chez les femmes enceintes et les femmes allaitantes.
L’animateur de l’atelier, le directeur régional de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (DRSHPCMU) du N’Zi, Dr Krah Koffi Lazare, a souligné que les femmes enceintes sont plus exposées au risque d’infection grave associée à la COVID-19 que les femmes qui ne sont pas enceintes.
Il a rappelé l’importance de l’élargissement de la vaccination contre la COVID-19 à cette frange de la population, affirmant qu’une telle infection peut nécessiter soit une hospitalisation, une admission en unité de soins intensifs ou une ventilation mécanique et même causer la mort.
Le vaccin recommandé dans le cadre de la vaccination contre la COVID-19 des femmes enceintes et allaitantes est uniquement le Pfizer, a-t-il insisté, précisant que le délai entre deux doses du vaccin Pfizer est de huit semaines suivies d’un rappel (3ème et 4ème dose) six mois après. Il a engagé les sages-femmes à une sensibilisation accrue des mamans sur la nécessité de se faire vacciner et à les rassurer sur les manifestations post immunitaires (MAPI).
Le directeur Krah Koffi a relevé l’importance des sages-femmes dans le système sanitaire ivoirien en raison de leurs compétences multidimensionnelles relatives notamment à la grossesse, à la gynécologie, de prévention. Il s’est dit convaincu que grâce à ces praticiennes, le pays réussira à relever cet autre défi d’intégration des femmes enceintes et allaitantes dans la vaccination contre la COVUD-19 après celle les 12 ans et plus.
La Côte d’Ivoire, grâce aux efforts du MSHPCM, à travers la Direction de la coordination du programme élargie de vaccination (DCPEV), a initié plusieurs campagnes d’intensification de cette lutte contre la pandémie. Le pays compte plus de 40% de sa population complètement vaccinée. Elle ambitionne de vacciner au moins 70% de sa population.
Source / AIP