Abidjan, le 29 juillet 2022 – Voiedefemme.net – Le Centre Ivoirien anti-pollution (CIAPOL), en collaboration avec le ministère de l’Environnement, a officiellement lancé le projet de réhabilitation des lacs de Yamoussoukro (centre), le jeudi 28 juillet, à la base chantier sise au quartier 220 logements de la capitale politique ivoirienne.
‘’Vu l’état de dégradation avancée des lacs de Yamoussoukro, le conseil des ministres a décidé sur financement du budget de l’état leur réhabilitation’’, a affirmé, lors de son discours d’ouverture, M. Dibi Niagne Martin, Directeur du CIAPOL, Coordonnateur du projet.
Pour l’exécution de ce projet, l’état a confié la coordination au ministère de l’environnement et du développement durable à travers le centre ivoirien anti-pollution (CIAPOL).
Par ailleurs, ce sont 13 lacs qui seront réhabilités par le CIAPOL qui a déjà mis une méthodologie en place, dont 10 artificiels qui ont été conçu pour l’embellissement de la ville de Yamoussoukro.
Cette méthodologie comme l’a indiqué le Coordonnateur de l’ucp, Unité de coordination du projet, M. Dibi Niagne tournera autour de 5 angles bien spécifiques sur une durée d’un an.
Les travaux sont estimés à hauteur de 4 milliards de nos francs selon un article du journal en ligne Afriksoir paru le 30 mai 2022.
Pour le ministre-gouverneur, M. Augustin Thiam ‘’le nerf de la guerre, c’est l’argent’’. Ces propos font allusion à l’analyse du coût du projet qui selon lui ‘’ était tellement élevé que seule l’Etat ivoirien’’ pouvait réaliser ‘’cette investissement’’. Il a par la suite demandé au ministre de l’environnement ‘’d’être le porte-voix de ce projet’’ auprès du président de la république.
Quant à M. Assi Jean Luc, ministre de l’environnement, et du développement durable, il a souligné que les lacs de Yamoussoukro se dégradent davantage à cause des déversements continus des déchets solides dans nos lacs.
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Ce projet s’effectuera en deux grandes phases. La première phase va consister à libérer l’ensemble des végétaux aquatiques des lacs qui les envahissent et puis la seconde phase consistera à élaborer un document projet de gestion durable du lac.
Cédric Allangba