L'artistes ivoirienne, Elodie Amondji, professeur de musique est auteur de quatre singles.

Vainqueur de l’émission Star Karaoké de 2014 et finaliste du télé-crochet The Voice Afrique Francophone, Elodie Amondji, 31 ans, refuse de chômer en cette période de coronavirus. La pianiste, professeur de musique, auteur de quatre singles travaille chez elle. Votre Magazine, VoixVoie De Femme, l’a dénichée dans son confinement. Interview.

Comment vivez-vous cette période de Covid-19, avec la fermeture des salles de spectacle à Abidjan ?

C’est très difficile. C’est une rupture avec mon public. Chacun est bloqué chez soi. On ne peut pas aller dans les studios. C’est assez compliqué… Mais il faut s’y accommoder. Aucun sacrifice n’est assez grand pour combattre le coronavirus.  Mais, pour passer ce temps, je compose, j’écris des chansons à la maison. J’enregistre en collaboration avec mon arrangeur par téléphone, surtout par WhatsApp.

Pourquoi vous ne vous êtes pas impliquée dans la sensibilisation contre le Covid-19 ?

J’y pense. Je ne l’ai pas encore fait parce que cette crise nous empêche d’aller travailler au studio. Comme je l’ai dit, on est obligé de travailler entre nos quatre murs. C’est vrai que je suis pianiste, mais je n’ai pas d’instrument à la maison. Personne ne s’attendait à cette crise.

D’autres artistes le font pourtant sur réseaux sociaux…

Oui. Pour moi, c’est un peu compliqué. Quand bien-même on écrit, on chante, il faut surtout de la musique pour accompagner. C’est ce piment qui donne le charme, la beauté et le piment à la chanson. Donc, de peur que les gens ne perçoivent pas la beauté que j’ai voulu mettre sur une chanson, j’ai jugé bon de m’abstenir pour le moment de mettre en ligne quelque chose. Mais j’y pense à présent.

Vous travaillez beaucoup chez vous. A quoi doit-on s’attendre à la fin de la crise sanitaire ?

Forcément à un single. Il y a également la sortie du prochain album que je prépare. Mais la première chose à laquelle je pense, ce sera le single.

De quoi aller vous parler dans ce single ?

Il va parler des hommes qui se font entretenir… C’est tout ce que je peux dire. Pas plus. Attendez et vous verrez. Ce sera en featuring.

Pourquoi avez-vous choisi l’Afrobeat comme genre musical ?

C’est sur ce rythme musical que j’arrive à véritablement m’exprimer. J’ai épousé ce rythme promu plus au Nigéria parce que c’est un rythme posé. Il n’est pas toujours enlevé comme le coupé décalé. Il est en tempo. Avec ce bit, j’arrive à exprimer ce que je veux. Et surtout à chanter. Je pense que c’est un rythme musical qui n’est pas renfermé. Il est vaste, tellement ouvert… C’est un peu le type Gospel…

En plus du single, vous avez parlé de sortie d’album. Ce sera pour quand ce nouvel album ?

J’avais déjà proposé le mois de janvier passé. Mais nous n’avons pas pu tenir la date. L’homme propose, Dieu dispose. Cette fois, je n’ai pas envie de donner une date pour ne pas la tenir. Je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui attendent Elodie. Je n’ai pas envie de donner une mauvaise date. Mais je peux dire que la fin d’année ne passera pas sans la sortie de mon album. Pour la sortie d’un album, on a toutes les chansons déjà écrites, mais c’est tellement délicat. Il faut faire le bon prix. Et il faut surtout servir la bonne chose aux gens. C’est sur tout cela qu’on est en train de travailler. C’est ce qui retarde un peu les choses.

Combien de titres ?

Huit ou neuf. Ce sera mon premier album, en plus de mes quatre singles officiellement.

Réalisé par Ténin Bè Ousmane

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