Il était à sa 4e édition. Le festival Zôkpa-Gôlo a eu lieu à Dassioko, dans le département de Fresco, du 13 au 18 août 2024.
Dassioko, village du département de Fresco, a connu une ambiance particulière du 13 au 18 août 2024. Le Festival Zôkpa-Gôlo International était à sa 4e édition. Celle-ci a été marquée par diverses activités. Des parades, des défilés des générations, la présentation des générations, des objets anciens. Une semaine pleine pendant laquelle on ne s’est pas ennuyé. Tam-tams parleurs suivi d’un rassemblement à la place publique du village puis une procession jusqu’au cimetière du village. C’est une fête de réjouissances. Mais avant tout, les festivaliers se retrouvent au cimetière « pour demander l’autorisation aux ancêtres et en même temps demander leur bénédiction ».
Le défilé réunissant les 17 générations a été un moment important dans la célébration de cette 4e édition du festival Zôkpa-Gôlo International. Hommes et femmes de chacune des générations étaient parés de leurs uniformes. Ils ont tous défilé au son de la fanfare jusqu’à la place publique où ils ont été accueillis par le tam-tam parleur. C’était en présence des autorités administratives et coutumières.
On notait la présence de plusieurs personnalités. Le chef de village de Dassioko, Sam Legré, des chefs Burkinabès, Maliens, Baoulé, Attié. Les populations sont sorties nombres pour cette semaine festive. Kragbé Yvan Serge représentait Philippe Legré, ministre-gouverneur du Bas-Sassandra. Tandis que Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la francophonie, était représentée par Adiepi Marcelin, directeur régional de la culture et de la francophonie du Gbôklè. « Certains sont d’Abidjan, de Paris. Mais à cause de cette fête, ils sont venus. Nous comptons sur vous et vous pouvez compter sur la ministre de la Culture », a rassuré Adiepi Marcelin.
C’est tout heureux que Beugré Niakrou Rêve, Commissaire général du festival Zôkpa-Gôlo (la pirogue de la génération), a pris la parole. Il est le concepteur de l’événement. Il a partagé sa vision aux autorités locales et administratives.
« Étant donné que le peuple Lôglagnoan est basé sur le droit d’ainesse, nous faisons la promotion de ce droit qui est le sens de l’équilibre de la cellule familiale et à l’échelle de l’équilibre de la société. Nous sommes engagés pour la promotion de tout ce qui est en voie de disparition au plan local, nos langues, nos chansons, nos danses. », a affirmé le commissaire général.
Silué F
