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Oui, vous avez bien lu : le cancer sera peut-être un jour prévenu et guéri par un vaccin, comme s’il s’agissait d’une petite grippe comme une autre. 

Pourtant, jusqu’à présent, aucun essai clinique ne s’était révélé concluant. Pour la simple et bonne raison que la majeure partie du vaccin aboutissait dans le foie, ne générant pas une réponse immunitaire suffisante. Et surtout générant une inflammation non désirable.

Pour que cette dernière soit optimale, il faut plutôt que le vaccin atteigne le système lymphatique où les globules blancs sont plus concentrés et où ils peuvent ainsi apprendre de manière efficace à se défendre contre le cancer.

Un obstacle que la Tufts School of Engineering des Etats-Unis est parvenu à contourner en utilisant… des molécules de graisse !

Tumeurs inhibées et 40% de rémission complète !

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En se servant de particules lipidiques, qui fusionnent facilement avec les autres cellules du corps, les chercheurs peuvent davantage cibler les tissus dans lesquels sera délivré le vaccin ; en l’occurrence ici les ganglions lymphatiques. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats qu’ils ont obtenus et publiés dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences (ou PNAS pour les intimes) sont impressionnants.

En parvenant à cibler de manière plus précise le système lymphatique, grâce à une nanoparticule lipidique en particulier, c’est près d’un tiers du vaccin qui a pu être absorbé par les cellules immunitaires et ainsi démontré ses effets. 

Testé par voie sous-cutanée sur des souris atteintes d’un cancer de la peau avec métastases, ce nouveau produit a montré une “inhibition significative des tumeurs et un taux de réponse complète de 40 %, c’est-à-dire sans tumeur et sans récidive à long terme”, lorsque les souris recevaient en complément un autre traitement déjà existant pour “empêcher les tumeurs de supprimer la réponse immunitaire. 

Mieux encore, il semblerait que ce vaccin ait une excellente mémoire immunitaire, puisque même en injectant de nouvelles cellules tumorales métastatiques aux souris vaccinées, “aucune nouvelle tumeur ne s’est formée chez les souris en rémission complète. 

Des résultats plus que prometteurs que les chercheurs espèrent répéter chez l’être humain dans un futur proche, également pour d’autres pathologies.

Tout de même des inquiétudes !

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Pourtant, malgré le côté “miraculeux” de cette découverte, certains scientifiques ne s’empêchent de ressentir un sentiment mitigé. Car, pour ces derniers, les scientifiques et surtout les industriels du secteur sont bien souvent élogieux quant à ces nouvelles “avancées” en matière de santé… Mais qu’elles vont être les conséquences concrètes sur notre ADN dans la vie réelle ? 

« Quels sont les risques que nous faisons courir à notre organisme en lui inoculant volontairement une pathologie présumée inactive ? Encore une fois, je n’ai pas l’impression que nous ayons assez de recul sur la question », s’inquiète le Chercheur Thibaut Masco qui estime que le “succès” des vaccins anti-Covid semble avoir ouvert une brèche (ou peut-être une boîte de Pandore) dans laquelle s’est jetée la médecine contemporaine… Mais, conseille-t-il, « il me paraît urgent que les autorités reprennent à bras le corps le contrôle serein de ces vaccins ». 

Pour lui, « Certains d’entre eux ont l’air tout à fait prometteurs pour l’avenir, mais il paraît crucial que toutes les étapes d’élaboration de tels produits continuent à être respectées, en particulier l’étude randomisée en double aveugle sur un échantillon à taille significative. Une étape essentielle qui a clairement été bâclée dans le cas des vaccins anti-Covid… d’où l’effet déceptif de leur efficacité », soutient le chercheur.

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Djolou Chloé 

Source : Santé non Censurée

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