Le ministère ivoirien de la Santé organise des séances de dépistages gratuits à l'intérieur du pays.

Le cancer du sein. On n’en parle souvent, mais les campagnes de sensibilisations au dépistage de ce mal se multiplient en octobre de chaque année. L’objectif vise également la récolte de fonds pour les recherches de la cause, la prévention, le diagnostic, le traitement et la guérison.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) près de 12,4% des 804 millions d’habitants de la Région africaine développeront un cancer avant d’atteindre l’âge de 75 ans. En Côte d’Ivoire, 2 248 nouveaux cas de cancer du sein sont dénombrés par an avec une mortalité de 54%.

En Côte d’Ivoire diverses structures et organisations tiennent en général des activités en vue de sensibiliser et d’encourager les femmes au dépistage. C’est le cas de la Fondation Femmes Shunamites en Action (FFSA), une association qui œuvre dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus. Elle a organisé le samedi 17 octobre dernier, une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit au sein de l’université de Cocody.

L’histoire de la première campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein et la promotion de la mammographie remonte à l’année 1985. Elle est née d’un partenariat entre l’American Cancer Society et l’entreprise Imperial Chemical Industries États-Unis.

Alors qu’une fondation nommée Breast Cancer Research Foundation, souhaitait accroître les recherches contre le cancer du sein, pour soutenir l’innovation en matière de recherche clinique et génétique. Elle choisit le mois d’octobre qui deviendra le mois de sensibilisation international depuis lors.

Le ruban rose

Son symbole est le ruban rose. Il a été pensé et réalisé par la rédactrice en chef du magazine Self, Alexandra Penney, en 1992, pour représenter le combat contre le cancer du sein. Pourquoi ? « Parce que le rose est une couleur féminine, douce, joyeuse et qui évoque la bonne santé, tout ce que ce cancer n’est pas”, explique l’association Breast Cancer Action.

Marina Kouakou

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